Rapport de 9 pages interrogeant longuement le modèle économique grecque, les fausses solutions. Ce travail a été encadré par un économiste.
extraits :"Problématique : Quelle solution pour une sortie de crise en Grèce ?
Annonce du plan : Nous nous interrogerons sur les solutions pour une résolution durable de la crise de la dette grecque.
Après avoir mis en avant la situation actuelle de la dette grecque, nous tenterons de mettre l'accent sur deux causes qui nous semblent principales : l'austérité et les impôts grecs avant de conclure sur des préconisations. "
[...] Ils ne sont ainsi redevables d'aucun impôt sur le revenu, ni sur les bénéfices. Ils payent juste «une taxe forfaitaire sur le tonnage des navires battant pavillon grec» et sur l'âge des embarcations. » L'article de Nicolas Tarnaud du 28/06/2015 résume bien le problème grec en rappelant que le celui-ci vient tout d'abord des dépenses (augmentations des retraites, recrutement de fonctionnaires . ) et d'une incompatibilité culturelle et historique avec l'imposition. Extrait : « Le Gouvernement Grec a tout fait pour faire rentrer la Grèce dans la zone euro en 2001 sans procéder à de nouvelles réformes. [...]
[...] » Conclusion : que doit faire l'Europe ? L'Europe ne peut se permettre une sortie de la Grèce. Cette dernière créera un précédent augmentant les attaques spéculatives et fournissant un exemple ou parties radicaux qui pullulent en Europe. Parallèlement, le défaut qui pourrait suivre causera des pertes énormes pour les pays membres. Dans cette situation, les vraies solutions doivent être prises pour faire vivre une économie saine et pas uniquement faire rembourser l'état. C'est autant l'économie et les habitudes qu'il faut réformer que l'état sclérosée par son secteur public hypertrophié. [...]
[...] Le pouvoir d'achat de cette partie de la population est donc crucial pour l'économie et les salaires concédés par les plus aisés aux classes inférieurs seront dans tous les cas consommés et créeront d'avantage de revenus futurs. On se rapproche ainsi de la vision Fordiste avec le fameux « Five Dollar a Day » en considérant le salaire comme un revenu et non pas un cout. En effet, les salaires sont dans leur grande majorité dépensé dans les différents biens de consommation produits ce qui crée d'avantage de valeur à chaque cycle. La redistribution de la richesse crée est donc créatrice de la richesse future. Une panne dans ses rouages peut enrayer toute la machine économique. [...]
[...] Alors que leurs grands rivaux japonais sont endettés, les armateurs hellènes ont pu, en 2013, investir «13 milliards de dollars dans la construction de nouveaux bateaux», rapporte RFI [HYPERLINK: http://www.rfi.fr/emission/20140603-armateurs-grecs-insubmersibles-commerce-mondial/]. Ils auraient par ailleurs rapporté 140 milliards [HYPERLINK: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120613trib000703689/voyage-au-pays-des-armateurs-grecs.html] à l'économie grecque entre 2000 et 2010 et emploient 250.000 personnes dans leur pays. Une vraie puissance donc . Dans le même temps, la profession, très mondialisée, est peu impactée par la crise grecque : «Le transport destiné à leur pays ne représente que de leur activité» (RFI). [...]
[...] L'économie souterraine a toujours représenté entre 20 et 30% du PIB selon le FMI. Toutes les professions exerçant dans le public comme dans le privé ont profité de ce système pendant des décennies. À la fin des années 2000, les Grecs aisés ont envoyé à l'étranger leurs liquidités vers les banques suisses et anglaises. Autant de rentrées fiscales en moins pour l'État Grec. Ces ressources auraient permis de rembourser ses créanciers et relancer l'investissement avec des mesures cohérentes et appropriées. [...]
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