Notre travail reposera principalement sur la comparaison des stratégies menées par les différents constructeurs automobiles mondiaux au sein de l'Amérique latine. Si l'émergence de cette région est une des caractéristiques de la globalisation, leurs caractéristiques politiques, économiques et sociales n'en demeurent pas moins importantes. C'est pourquoi les firmes automobiles prennent en considération ces deux phénomènes et tentent de mettre en place des organisations qui leurs permettent de s'adapter à cet ensemble régional
[...] Tout ceci fait que le régime fiscal applicable à l'industrie automobile au Brésil a été éliminé en grande partie en décembre 1999, comme cela était prévu. En ce qui concerne l'Argentine, la politique menée avant la crise financière allait également dans le sens d'une plus grande libéralisation du commerce. L'Argentine avait adapté en 1998 son tarif douanier afin de l'aligner progressivement sur le tarif extérieur commun (TEC) du MERCOSUR. Il devait en résulter un abaissement du taux moyen des droits NPF entre 1998 et 2004. [...]
[...] Chrysler a tendance à se reposer sur une stratégie d'exportations, peu payante, en se concentrant sur des niches. Cependant c'est le seul constructeur à tenter de concevoir un véhicule réellement destiné aux marchés émergents. En fait, une firme automobile qui réussirait à concilier la stratégie multirégionale de General Motors, le réseau d'alliances de Ford et les concepts de Chrysler, une telle firme disposerait sans nul doute d'un avantage concurrentiel en Amérique latine ! La localisation des investissements est le deuxième point qui mérite d'être souligné. [...]
[...] - Enfin, le dernier stade est la distribution des véhicules. Plus précisément, au stade final de la chaîne que représente la distribution, il est encore possible d'adapter l'offre de véhicules aux spécificités de la demande locale. Production des principaux constructeurs mondiaux en 1998 (en millions de véhicules) La saturation de la demande dans les régions industrialisées et le phénomène de globalisation a poussé les firmes automobiles à se tourner vers de nouveaux marchés, encore peu équipés de véhicules, et de nouveaux lieux de production. [...]
[...] Le Brésil est le centre de l'industrie automobile en Amérique latine. La présence américaine en Amérique du sud est ancienne (Ford Brésil et GM Brésil ont été créé respectivement en 1919 et 1925), mais elle se limite toutefois à ces deux constructeurs puisque Chrysler n'est pas encore présent au Brésil. De plus, la segmentation du marché brésilien est la plus proche de la segmentation américaine. On retrouve la distinction entre les véhicules particuliers et les véhicules utilitaires, et le détail de ces deux principaux segments est relativement complet. [...]
[...] D'autant plus que le lieu de production a une influence sur les ventes. Par ailleurs, l'accès aux marchés ruraux est indispensable si les constructeurs veulent écouler leur offre de véhicules pour éviter les risques de surproduction. Or ces populations n'ont bien souvent pas les revenus suffisants pour répondre à l'offre. C'est pourquoi la demande serait condamnée à stagner en attendant une hausse du pouvoir d'achat. Le problème auquel doivent faire face les constructeurs réside dans l'insuffisance des infrastructures, qui limite pour l'instant la diffusion vers les campagnes. [...]
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