Le Développement économique et social, les progrès techniques et technologiques, l'évolution des échanges commerciaux et internationaux et la libéralisation des marchés des capitaux ont engendré une panoplie de transformations qui se sont répercutées en cascade sur toutes les branches d'activité et ont entraîné parallèlement la diversification des opérations bancaires et financières et expliquent que l'enjeu concurrentiel s'est développé considérablement surtout au niveau des relations banques-entreprises. Toutes les banques marocaines souhaitent avoir le maximum d'engagements avec sa clientèle afin d'utiliser au maximum les liquidités dont elles disposent. Engagement par signature, engagement par caisse, crédit d'investissement....etc. une panoplie de lignes de crédit sont mises à la disposition des entreprises pour les accompagner dans leur développement et leur croissance. C'est ainsi que les établissements de crédit ont été amenés à instituer un certain nombre de mesures et de précautions destinées à leur permettre de mieux appréhender les risques qu'ils prennent en accordant leurs concours, cette appréciation repose non seulement sur les moyens généraux d'atténuation du risque de crédit mis en place par l'établissement bancaire mais également sur l'étude des demandes de crédits qui confère au banquier. De ce fait, l'appréciation du risque au moment de l'octroi du crédit est devenue de première importance. Ce qui a eu pour conséquence l'instauration des règles minimales de transparence requises dans l'étude des demandes de crédits. A travers le présent rapport, nous essaierons d'examiner les techniques et méthodes adoptées par le banquier lors de l'analyse des demandes de crédit et de savoir jusqu'à quel point ces techniques sont objectives et fiables et de savoir dans quelle mesure elles permettent de minimiser le risque de crédit. Le traitement du sujet est présenté sous forme de trois chapitres, le premier présente la Banque Populaire et son secteur d'activité. Le second chapitre expose des généralités sur le crédit et le risque. Le dernier chapitre traite la gestion des risques de crédit et les techniques d'analyse d'une demande de crédit au sein de la Banque Populaire Centre Sud.
Tout crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien seulement un remboursement partiel n'ait lieu à l'échéance. Ce risque appelé risque d'insolvabilité est essentiel dans l'activité de la banque dont de première importance, ainsi un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non-remboursement.
De façon générale, le risque de crédit ou de contrepartie ou encore de signature est le risque de défaillance d'une contrepartie sur laquelle est détenue une créance ou un engagement de hors bilan. Le risque de crédit est donc le risque de subir une perte dans l'hypothèse ou la contrepartie se révélerait dans l'incapacité de faire face à son engagement.
Les banques en estimant l'importance, et il est une limite à leur création de monnaie instaure un rationnement de crédit. Il varie :
 Selon le demandeur : Le risque varie selon qu'il s'agit d'un ménage, d'une administration, d'une entreprise ou autres institutions financières. les demandeurs d'un même secteur ne présentent pas le même risque.
 Selon sa destination : s'il s'agit d'un crédit à la consommation, au logement de capitaux ou de trésorerie ou d'un crédit d'investissement.
Les établissements de crédit décrivent de manière claire et précise la manière dont ils gèrent le risque de crédit. Ils précisent notamment les points ci-dessous.
1. La politique des crédits et de la division des risques adoptée par l'établissement en précisant les critères de sélection des crédits en terme de segments de clients, de secteurs d'activités, de zones géographiques, d'encours maximum par bénéficiaire, de couverture du risque de crédit par les marges, la tarification et les garanties, du niveau de risque accepté.
2. L'organisation de la fonction crédit avec la description des différents échelons intervenant dans le processus d'autorisation ainsi que le système de limites existant. Les établissements de crédit précisent si ces procédures s'appliquent à l'ensemble des crédits ou s'il existe des secteurs échappant à ces procédures. Ils précisent également à partir de quel montant, deux personnes au moins interviennent, à chacun des échelons, pour autoriser les crédits.
[...] L'étude d'un crédit de campagne doit permettre d'apprécier si l'entreprise a un fonds de roulement suffisant pour faire face aux incertitudes des ventes prévisionnelles. Le passé de l'entreprise est toujours présent pour décider pour l'octroi du crédit, ainsi que le jugement sur la valeur des hommes et les caractéristiques des produits fabriqués. Préfinancement des marchés publics : Son objet est le financement des dépenses nécessaires au démarrage des marchés publics entre le début des travaux et l'ouverture des droits à paiement au titre du marché, ils bénéficient de ce type de crédits les entreprises adjudicataires de marchés publics. [...]
[...] Engagement par signature, engagement par caisse, crédit d'investissement .etc. une panoplie de lignes de crédit sont mises à la disposition des entreprises pour les accompagner dans leur développement et leur croissance. C'est ainsi que les établissements de crédit ont été amenés à instituer un certain nombre de mesures et de précautions destinées à leur permettre de mieux appréhender les risques qu'ils prennent en accordant leurs concours, cette appréciation repose non seulement sur les moyens généraux d'atténuation du risque de crédit mis en place par l'établissement bancaire mais également sur l'étude des demandes de crédits qui confère au banquier. [...]
[...] Le marché des particuliers est très rentable pour les banques et c'est pour cette raison que la majorité d'entre elles se sont orientées vers l'élargissement de leur portefeuille de clientèle Particuliers. Les crédits offerts aux particuliers les plus fréquents sont : le Crédit Habitat, le Crédit Auto, le Crédit de Consommation. Dans ce rapport nous décidons de ne s'intéresser qu'à la deuxième catégorie de clientèle à savoir la clientèle des entreprises. On distingue, généralement, selon l'objet du crédit accordé aux entreprises : Les crédits de fonctionnement ; Les crédits d'investissement ; A. Les crédits de fonctionnement : 1. Les crédits de fonctionnement par décaissement. [...]
[...] Une gestion saine des autorisations de crédit implique la nécessité de trouver le juste milieu permettant l'optimisation de la rentabilité de la banque. - Le risque de pénalisation : Ce type de risque est lié étroitement au contrôle quantitatif des crédits bancaires, qui a pour objet de contraindre les banques à limiter l'évolution de leurs concours, ces limitations en fonction du capital de la banque et d'autres critères ont été initiées lors des accords de Bâle. Le besoin de financement des entreprises: Les crédits destinés aux entreprises sont plus divers que les crédits aux particuliers et les montants sont beaucoup plus élevés. [...]
[...] Ce mode d'organisation est unique au sein du système bancaire de fait que les clients sont également les détenteurs du capital, formant ainsi ce que l'on appelle le sociétariat ils peuvent donc participer activement à la vie de la banque, à travers notamment les conseils de surveillance, dont les membres sont élus par l'assemblée générale des sociétaires, et dont les président siège au comité directeur. C. Descriptif des fonctions: La structure de la BPR trouve son efficacité dans la clarté des fonctions, une définition précise de leurs attributions respectives et leurs capacités à assurer un développement continu des domaines qu'elles couvrent en s'adaptant continuellement avec son environnement et en mettant le client au centre de leurs missions. Les foncions de la BPR sont : 1. [...]
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