Cette note de synthèse en économie d'entreprise a pour objectif de livrer une étude sur le Fonds Stratégique d'Investissement (FSI).
Ce document s'appuie sur une analyse des fondements du FSI, de ses origines, de son fonctionnement pour ensuite mener une étude de cas concrets et finalement faire un constat sur la base de cette étude. Le cheminement suivi a finalement pour objectif d'analyser l'action du FSI, compte tenu des ambitions initiales, et d'apporter un axe de réponse à la question suivante : un organisme public tel que le FSI est-il la seule alternative sur laquelle il est utile de miser pour une redynamisation des entreprises, de leur développement et pour le maintien de la compétitivité française ?
L'étude de cas s'appuie sur le traitement de deux principales sources d'informations : des articles de presse et le site internet du FSI (www.fonds-fsi.fr).
Ces articles de presse ont été collectés principalement sur avril / mai / juin / juillet 2010 mais des articles plus anciens (début 2010 et 2009) ont également été utilisés.
Les articles utilisés figurent, pour beaucoup d'entre eux, en Annexes et leur référence est indexée au fil de l'étude en suivant la numérotation du sommaire.
[...] Par ailleurs, l'équipementier automobile a bénéficié du Fonds stratégique d'investissement (FSI). L'Etat avait alors injecté 19 millions d'euros dans l'entreprise et contrôlait depuis du capital de la société aux côtés de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui détenait déjà L'Etat, actionnaire de Valeo, votera contre le versement de l'indemnité de départ du PDG de l'équipementier automobile, Thierry Morin, lors de l'assemblée générale du groupe, a annoncé ce mardi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. L'Express 25 Février 2009 Valéo, premier bénéficiaire du fonds souverain français Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) détient, conjointement avec la Caisse des Dépôts du capital de l'équipementier automobile français Valeo, après avoir investi dans le groupe pour un montant d'environ 18,7 millions d'euros, a annoncé mercredi le FSI. [...]
[...] Le FSI, self-défense ou arme de compétition ? 2010. D'après les analystes, cette année est supposée marquer la reprise de la croissance de l'économie pour une France mise à mal par les conséquences de crises financières et économiques exceptionnelles(20).L'explosion du financement immobilier américain en 2007, la descente aux enfers des systèmes bancaires, la contagion générale au monde de la finance, la perte de confiance généralisée, la dépréciation des actifs ont entrainé l'économie mondiale dans une récession sans commune mesure après des années de libéralisme effréné. [...]
[...] Fin 2008, le gouvernement Fillon vantait son code de performance et de bonne conduite pour la filière automobile prévoyant notamment la renonciation à la fixation d'objectifs minimaux de délocalisation dans les pays à bas coût Nicolas Sarkozy lançait ce qu'il présentait comme son arme anticrise le fonds stratégique d'investissement (FSI) dont une branche sectorielle, le fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA), servirait à aider les groupes comme Trèves équipementier de rang 1 considéré comme stratégique par les constructeurs français (PSA et Renault) et disposant d'un outil industriel majoritairement situé en France» à affronter sans casse cette mauvaise passe. C'est d'ailleurs à Trèves que, fin février 2009, le FMEA consacre son premier investissement», une aide publique de 55 millions d'euros. Las! Un an de lutte Depuis un an jour pour jour, ce 10 avril, comme leurs cousins de Sodimatex à Crépy-en-Valois dans l'Oise (lire ci-contre), les salariés de PTPM se bagarrent contre le projet de fermeture de leur usine. Et ils vont de (mauvaise) surprise en (mauvaise) surprise. [...]
[...] Le fonds est entré rapidement en action et a trouvé sa place d'investisseur de confiance auprès des entreprises» , s'est félicité le président de son conseil d'administration, Augustin de Romanet. L'Humanité 13 Avril 2010 Trèves admet la délocalisation de PTPM Après nos révélations, l'équipementier, qui a touché 55 millions d'euros d'aides publiques, justifie ses activités en Roumanie par succession de mouvements sociaux» qui ont «perturbé» la production en France. À la suite des révélations de l'Humanité sur le discret transfert d'une partie croissante des pièces fabriquées dans l'usine PTPM à Aÿ dans la Marne (lire notre édition du 9 avril), l'équipementier automobile Trèves a fait parvenir à la presse une mise au point» qui, pour rétablir la réalité des faits confirme en vérité la délocalisation en Roumanie et tente de la justifier. [...]
[...] C'est mardi 6 juillet que le président du conseil de surveillance de Zodiac a reçu une lettre de trois pages de Jean-Paul Herteman, président du directoire de Safran. La proposition a certes été jugée imprécise sur le plan du montage financier, mais "amicale" quant à la démarche ce qui semble exclure l'hypothèse d'une OPA hostile par la suite. M. Herteman y développe ses arguments : taille critique, naissance d'un champion national, offre globale, développement de l'avion électrique Pour le patron de Zodiac, la taille critique se mesure "métier par métier"et non de façon globale. [...]
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