La courbe de Phillips fut mise au point par l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips en 1958. Elle repose sur une relation liant chômage et inflation. Cependant, elle a soulevé de nombreuses polémiques amenant les économistes de la seconde partie du XIXe siècle à revoir son fondement. Notre étude portera sur son modèle originel et ses réinterprétations selon le modèle keynésien et monétariste.
[...] Elle repose sur une relation liant chômage et inflation. Cependant, elle a soulevé de nombreuses polémiques amenant les économistes de la seconde partie du XIXe siècle à revoir son fondement. Notre étude portera sur son modèle originel et ses réinterprétations selon le modèle keynésien et monétariste. Dans ce but, nous avons scindé nos recherches en trois parties. Tout d'abord nous présenterons la théorie fondée par A.W Phillips, puis les modifications apportées par Samuelson et Solow et enfin la vision de Friedman et Pheps. [...]
[...] Représentation de la Courbe de Phillips Courbe de Phillips issue de la revue Economica Ainsi il constate que lorsque les salaires sont élevés, le taux de chômage est faible et inversement. Il en déduit l'existence d'une relation négative entre les salaires nominaux et le taux de chômage. De plus, l'intersection entre la courbe et l'axe des abscisses est ici appelée NAWRU (non accelerating wages rate of unemployment). Elle représente le taux de chômage pour lequel la hausse des salaires est nulle. Cette situation est considérée économiquement comme un équilibre. [...]
[...] Friedman et Pheps, leaders du courant monétariste, vont démontrer que la théorie évoquée par Phillips n'est valable que sur le court terme. Pour acheminer leurs raisonnements, ils introduisent le terme d'« illusion monétaire qui peut être expliqué par le schéma suivant : Point A : Un état peut contribuer à la baisse de son taux de chômage en mettant en place des politiques de relances. Cependant ces dernières ne sont pas insensibles. En effet, elles font augmenter le taux d'inflation de par la création de monnaie destinée à être injectée dans les salaires nominaux. [...]
[...] La courbe de Phillips a donc, au cours du temps, suscité de nombreuses polémiques visant à l'améliorer et à la contextualiser. Elle aura permis une meilleure compréhension de la relation inflation/chômage à court terme et influencé de nombreuses politiques gouvernementales. Tandis qu'à long terme, le courant monétariste a mis en évidence que la corrélation entre l'inflation et le chômage n'était pas si évidente. Bibliographie Livres Problem of achieving and and maintaining a stable price level Solow & Samuelson - Précis de Macroéconomie (de C. [...]
[...] En effet, cette relation négative donne une possibilité aux gouvernements de réduire le chômage en augmentant le taux d'inflation, et inversement. La demande peut donc être stimulée par différentes politiques budgétaires visant à augmenter le taux d'inflation afin de baisser le taux de chômage et ainsi s'approcher du plein emploi (Figure 1). Mais à partir des années 1970, plusieurs gouvernements ont essayé d'exploiter cet arbitrage, sans succès puisque dans plusieurs pays alors que le taux d'inflation augmentait, le chômage ne diminuait pas (Figure 2). [...]
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