A l'heure où la récession est un sujet primordial pour tous les Etats du monde, le débat protectionnisme/libre-échange fait peu à peu son apparition comme solution de cette crise.
Le libre-échange désigne une libre circulation par-dessus les frontières nationales des marchandises (biens/services), des capitaux, de la monnaie ou encore des hommes. Ce modèle économique se résume à une libéralisation totale.
Le protectionnisme, lui, est une politique visant à limiter l'entrée de produits ou de capitaux étrangers dans le but de protéger les agents économiques nationaux de la concurrence étrangère.
Quels sont les enjeux à adopter le libre-échange ou au contraire le protectionnisme, ainsi que qui va y gagner ?
[...] Ce théorème explique que les pays disposent des mêmes techniques et insiste sur le fait que la différence se situe seulement dans la dotation en facteur travail (le travail ou le capital). Ces avantages comparatifs ou absolus ne sont pas définitifs mais vont évidemment évoluer peu à peu selon le temps ou encore bien l'histoire du pays. Au-delà de ces théories apparaît la théorie de la spécialisation internationale. Cette spécialisation va pousser les Etats à se consacrer au domaine où il est plus efficace afin de creuser les écarts en productivités entre les concurrents. Parfois ces avantages peuvent être issus d'avantages naturels (cf. [...]
[...] De ce fait il pourra vendre son surplus de production à un autre pays et ainsi pouvoir acheter un bien dont il éprouvera le besoin grâce au Commerce International. Mais cette ouverture vers le Commerce International va instaurer une crainte chez ces pays, celle d'être dépassé par la concurrence. C'est David Ricardo qui va montrer que cette crainte est infondée, la règle de l'avantage comparatif veut qu'un pays se spécialise non pas dans de nombreuses productions mais au contraire dans certaines où son avantage comparatif est le plus fort ou encore où son désavantage comparatif est le plus faible. [...]
[...] Le Libre-échange a donc toujours de quoi être contesté ne prenant pas en compte les inégalités économiques et de développement il assure évidemment un accroissement des inégalités entre pays du Nord et pays du Sud. [...]
[...] C'est ce que relève Paul Krugman, qui défend le Libre-échange alors qu'il reconnaît qu'il est encore plus que perfectible. Le Libre-échange génère donc de nombreux effets économiques positifs pour les Etats via l'augmentation du Commerce International ou encore par l'augmentation de la demande en biens. Via une hausse de la demande la croissance et le développement ne peuvent être qu'évidents et présents. Les pratiques protectionnistes sont donc bien présentes, malgré un supposé avantage d'adopter le Libre-échange total. Pourtant pas exempt de risques, il peut être considéré comme indispensable pour protéger les entreprises nationales naissantes ou vieillissantes. [...]
[...] Malgré les avantages du Libre-échange que nous avons pu citer, les pratiques protectionnistes persistent Adopter le protectionnisme ? Comme nous avons pu le voir les Etats ne rejettent pas l'intérêt d'adopter le Libre-échange dans son principe. Ils sont protectionnistes car ils pensent que le Libre-échange peut-être temporairement dangereux pour leur pays et son activité. Certains vont opter pour un protectionnisme influant seulement sur certains secteurs. C'est ce qu'on appelle les politiques stratégiques commerciales c'est le fait d'adopter certaines mesures voulant favoriser avec efforts certains domaines qui sont jugés indispensables ou stratégiques. [...]
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