FMI (le Fonds monétaire international), institution financière, Bretton Woods, Conseil des gouverneurs, Conseil d'administration, aide financière
Le FMI (le fonds monétaire international) est une institution financière créée en juillet 1944, lors d'une conférence des Nations Unies à Bretton Woods, aux États-Unis. La victoire contre l'Allemagne et le Japon se profilait, il s'agissait alors de réfléchir à la reconstruction. Les quarante-quatre pays représentés à la conférence voulaient établir un cadre de coopération économique pour éviter que ne se reproduisent les dévaluations compétitives qui avaient contribué à la grande crise des années 30. En effet, l'Europe en crise s'était repliée sur elle-même, certains pays avaient porté au pouvoir des ultranationalistes comme Hitler, et le commerce entre nations s'était effondré.
[...] Ces mécanismes s'ajoutent aux mécanismes traditionnels, permettant un emprunt moins conditionné. Il existe deux catégories de facilités. D'abord à court terme dit facilité de crédit de consommation : il s'agit d'une aide conjoncturelle pour des difficultés liées à une crise externe comme une guerre, des crises externes (effondrement du prix des exportations), une catastrophe naturelle, séismes, inondations à l'égard desquelles l'état victime n'est pas responsable. Par exemple, Haïti a bénéficié d'une aide de 21 millions de dollars pour combler les pertes liées au cyclone en 1995. [...]
[...] Il y a donc eu un rééquilibrage du pouvoir décisionnel au sein du Fonds. Afin de prêter des devises, le FMI a besoin de deux catégories de ressources : D'abord les ressources propres qui sont constituées par des contributions obligatoires versées par les États membres à leur entrée. Il y a ensuite des ressources empruntées. Ce sont des emprunts faits par des accords bilatéraux soit auprès des états membres, soit auprès des institutions internationales, ou bien par des accords multilatéraux (accords généraux d'empreintes), créés en 1961 par la convention du FMI. [...]
[...] En effet, elle déterminait le poids d'un état dans la prise de décision : le nombre de voix dont disposait chaque état pour les votes dépendait de cette somme. Plus on est riche, plus on a de voix. Le montant maximal de l'aide financière à laquelle chaque état pouvait prétendre dépendait également de la quote-part. Ce fonctionnement était donc très inégalitaire, puisque seuls les pays les plus riches pouvaient en profiter pleinement. Or généralement, ce sont les plus pauvres qui en ont le plus besoin. [...]
[...] Il y avait 4 conditions : l'État doit apporter la preuve de son besoin d'aide ; il ne doit pas demander de monnaie rare ; il ne doit pas avoir été déclaré irrecevable à titre de sanction ; il ne doit pas atteindre le plafond de l'aide disponible pour lui. Au maximum, l'État pouvait donc être aidé pour un montant égal à la quote-part qu'il avait versé au FMI. Ces limites étaient contraignantes. Le FMI fixait les usages qu'il convenait de faire des sommes prêtées. Dès lors que les fonds empruntés dépassaient la tranche de réserve, le FMI se montrait très exigeant. Ces fonds étaient versés petit à petit et seulement si l'état réalisait à chaque étape les efforts demandés. Cela permettait un contrôle très strict du FMI. [...]
[...] C'est dans le but de maintenir la stabilité de ce système monétaire international que le FMI a été créé. I - Le FMI : une institution financière A l'organisation du FMI Le FMI est composé de trois organes essentiels : Tout d'abord le Conseil des gouverneurs. C'est l'organe suprême de décision, composé de deux sortes de membres : les ministres des Finances des États membres et les gouverneurs des banques centrales. Il se réunit une fois par an, et a pour rôle de prendre les grandes décisions comme l'adhésion des nouveaux membres au FMI et/ou encore le changement de parité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture