A la fois art et industrie commerciale, le cinéma a su s'imposer comme un loisir accessible, largement partagé tant au sein de la famille qu'au travers de toutes les couches de la société. Loin de l'époque des frères Lumières, il marque par sa diversité artistique, de la comédie romantique de Woody Allen aux productions « blockbuster » de Michael Bay, en passant par les films indépendants. Au delà des considérations artistiques – qui ne sont pas de l'ordre de l'économiste – c'est avant tout un secteur aux investissements à la fois lourds et risqués : un film met plus d'un an à être produit, du projet à la première, et mobilise des sommes conséquentes – 71 millions en moyenne dans notre étude, jusqu'à 460 millions pour Avatar, détenteur du record du budget et des recettes les plus importantes. C'est, de plus, un secteur dominé par des majors, des sociétés de production assez larges, qui occupent plus de 80% des cent premiers films de l'année
[...] Saisons L'été ou la période de Noël sont des moments de profusion cinématographique. Il y a-t-il une saison plus favorable qu'une autre pour sortir un film et rencontrer le succès ? 3 variables Dummy sont alors nécessaires : printemps, été, hiver. L'automne est implicitement présent dans la constante. Nous avons regroupé les données pour ces différentes modalités dans un but de cohérence. 0.11 = 0.21 0.094 Eté Printemps Hiver D'après le calcul des 3 coefficients de corrélation, on peut affirmer que le printemps semble avoir un effet plus significatif sur le box-office que l'été et l'hiver. [...]
[...] On rejette donc H0 et le modèle est jugé instable, les 18 premiers films obéissants à une variable supplémentaire, que l'on appellera buzz pour l'emballement médiatique dont sont sujets les films principaux du box- office (couverture télévisuelle, forte bouche à oreille, etc. qui n'apparaissaient pas dans le modèle original). On peut refaire le calcul à la main à partir du nouveau F donné. - On calcule le SCR de l'échantillon global, tel que On fractionne le modèle en deux sous-ensembles, et on calcule le MCO puis leur SCR Enfin, on applique la formule de F Les sorties Eviews après séparation en deux échantillons distincts sont : On a ici les SCR des deux échantillons, et n'=19 et n''=82. [...]
[...] Cette préoccupation centrale de prévision repose depuis longtemps sur des sites sociaux, dont le très fameux HSX[1], bourse virtuelle où les utilisateurs investissent dans les films - les films les plus populaires par la suite étant ceux ayant attirés le plus d'investisseurs. Des études plus récentes et plus efficaces reposent sur Twitter[2][3], permettant de mieux prévoir l'ordre du box-office, en reposant sur le nombre de messages générer autour d'un film, fortement lié aux futures entrées. Mais ces études ont une nette faiblesse : elles n'ont aucune valeur fonctionnelle. [...]
[...] - L'hiver englobe tant les films ayant eu 1 an de cycle commercial que ceux qui commencent à peine et donc les retombées se sentiront sur l'année 2011, pénalisant l'hiver et surtout Noël - Le printemps lui bénéficie de la clarté qui manque précisément aux deux autres ! On voit ainsi que l'été est la saison qui compte le plus de films, mais de peu. Un découpage plus fin, par mois, serait bien trop lourd en terme de variables (11 variables). Nous devons donc retenir le seul Printemps, mais un travail approfondi nécessiterait surement un choix plus fin. C. Conclusion Quelles variables retiendrons-nous à la suite de cette première étape ? Le budget, le nombre de salles de projection, les nominations et la sortie au printemps. [...]
[...] Variable endogène : gain La moyenne du box-office est 91 millions. L'écart-type est de 76 millions, ce qui signifie que l'évolution du classement du Paris Saint-Germain par match n'est pas très volatile. La perte de place la plus importante fut de places. La plus grande percée au classement fut de 4 places. B.Variable explicative 1 : Budget Le budget est de fait la première variable qui vient à l'esprit. De plus en plus cité, tant pour souligner les coûts des effets spéciaux que pour critiquer les dépenses astronomiques, il semble toujours déterminant. [...]
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