Québec, néo-liberalisme, capitalisme, Seconde guerre mondiale, Trente glorieuses, économie de marché, production industrielle, syndicalisme, indice de Gini, régime social-démocrate
Comparez l'époque néo-libérale actuelle avec l'époque du capitalisme réglementé d'après-guerre (alias les trente glorieuses), d'un point de vue économique. Selon vous, le système fonctionnait-il mieux dans le temps que maintenant ?
[...] Income inequality inhistorical andcomparative perspective A B Atkinson Opening Conference of the GINI Project, Mars Caught in the Middle: Some in Canada's Middle Class are Doing Well. Others Have Good Reason to Worry Philip Cross et Munir A. Sheikh University of Calgary - the School of Public Policy SPP Research Papers Mars 2015 3.Total Factor Productivity at Constant National Prices for Canada (RTFPNACAA632NRUG) St Louis Federal Reserve 4.The Price of Inequality: How Today's Divided Society Endangers Our Future Joseph Stiglitz W. [...]
[...] La conjonction de ces facteurs a fait que le capitalisme règlementé a bénéficié à plus d'individus et de ménages que par le passé. La réduction significative des inégalités entre classes sociales, ainsi que l'amélioration des niveaux de vie s'est également accompagnée d'une plus grande mobilité sociale. Cet indicateur est important pour rendre compte des chances pour les individus de profiter de la promotion sociale, notamment ceux dont l'origine défavorisée n'est plus un facteur de blocage à l'accès à la classe moyenne. [...]
[...] D'après les données de la réserve Fédérale de St Louis (Etats-Unis) la mesure de la productivité totale des facteurs (résidu de Solow) a enregistré une croissance annuelle moyenne réelle de sur la période 1950- 1977[3]. A titre de comparaison, le PIB par tête Canadien a réalisé une croissance annuelle moyenne de 2.6% sur la même période. Une rapide comptabilité des sources de la croissance économique montre que la productivité a contribué en moyenne de près de 40% de la création de richesses par habitant. [...]
[...] Durant l'entre-deux-guerres, la part du revenu national accaparée par le des ménages canadiens les plus fortunés tournait autour d'une moyenne de 16%. Cette fraction a été divisée par deux durant la période 1945-1980[1]. Cette période a également coïncidé avec l'émergence d'une classe moyenne prospère au Canada[2] et ailleurs, aux Etats-Unis comme en Europe de l'Ouest : l'après-guerre a vu l'émergence d'activités manufacturières qui ont attiré une masse importante de travailleurs à faible ou moyenne qualification. Cross & Sheikh montrent que si la rémunération dans le secteur manufacturier restait inférieure à celle de la moyenne nationale, elle était cependant suffisamment élevée pour assurer un revenu stable aux ouvriers dans le secteur, étant donné le faible capital humain qu'ils détenait du fait du manque d'éducation. [...]
[...] Les limites du capitalisme réglementé Ce dernier a cependant échoué pour plusieurs raisons. On parle de la crise générée par le premier choc pétrolier de 1973, mais ce dernier n'est pas le seul responsable de l'échec du capitalisme règlementé. On en retient probablement le facteur le plus important comme le cadre institutionnel qui a radicalement changé avec le début des années 1980. Le prix Nobel d'Economie Joseph Stiglitz[4] souligne l'importance des institutions et des normes dans la détermination des comportements de marché. [...]
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