L'un des objectifs de l'économie moderne est de comprendre le fonctionnement des comportements de consommation. Ce dossier a pour but de montrer en quoi la consommation des classes pauvres diffère de celle des classes riches, et pour quelles raisons.
Nous verrons donc d'abord comment différencier précisément ces classes pauvres et riches, en s'intéressant également à ce qu'est la pauvreté, puis nous étudierons précisément les différences de comportements des ménages, pour un budget donné ou pour une augmentation des revenus, et nous étudierons enfin empiriquement trois des plus grandes différences de comportements de consommation entre ces ménages.
Il est tout d'abord important de distinguer les postes de dépenses des ménages, afin de comprendre et d'analyser à quels niveaux leur consommation diffère en fonction de leurs revenus. Dans la plupart des études, on dénombre 11 grandes catégories, détaillant assez bien la diversité des frais d'un ménage, ainsi que leur place dans le budget total d'une famille.
[...] Conclusion A travers cette analyse, nous avons vu comment survient la pauvreté, et comment la consommation des classes les plus pauvres se distingue de celle des plus riches. Les différences de consommation entre pauvres et riches sont sources de fortes inégalités et malgré l'évolution de notre société, ces différences se sont déplacées, de l'alimentation vers le logement, mais n'ont pas disparu. Au contraire, il semblerait que de plus en plus de ménages suivent le mode de consommation des classes les plus pauvres, malgré qu'ils n'en fassent pas partie. [...]
[...] L'écart entre le taux d'équipement des cadres supérieurs et des professions libérales et celui des ouvriers s'est résorbé. Ainsi, pour la voiture ou la télévision (dont les vitesses de diffusion sont pourtant différentes,), l'écart s'est résorbé en une vingtaine d'années. On retrouve ce type d'évolutions rapides avec le téléphone portable. Pour d'autres en revanche (lave-vaisselle, ordinateur), il y a certes un rattrapage, mais plus lent et qui laisse subsister un écart important, même au bout de 10 ou 15 ans. [...]
[...] - La pauvreté monétaire relative : est considérée comme pauvre une famille qui touche des revenus très inférieurs aux autres familles. Le seuil de pauvreté est statistique (la moitié de la médiane le plus souvent, la médiane étant le niveau de revenu tel que 50% de la population est en dessous de ce niveau) et sa valeur varie dans le temps en fonction des revenus de l'ensemble de la population : si tous les individus voient leur revenu augmenter, le nombre de pauvres selon cette définition peut rester constant. [...]
[...] La pauvreté : définition et calcul Dans le cadre de cette analyse, il est également indispensable de déterminer précisément ce qu'est la pauvreté, et de quelle façon elle se quantifie, afin de coller au plus près à la réalité des ménages que nous allons étudier! La pauvreté peut se définir de différentes manières. Dans tous les cas, la pauvreté est associée à un ménage (tous les individus vivant ensemble et partageant leurs ressources) et non à un individu pris isolément. La pauvreté monétaire est un critère reposant uniquement sur le niveau de revenu des familles rapporté au nombre d'unités de consommation. [...]
[...] Il faut également préciser qu'à niveau de consommation égal, le logement pèse moins chez les familles les plus nombreuses. De ce fait, il constitue un poste de dépenses très discriminant entre les différents types de ménages, plus lourd pour les personnes seules ( de leur consommation en 2006) et les familles monoparentales (21 que chez les couples avec enfants (13 Loisirs, culture et enseignement Concernant les loisirs, la culture et l'enseignement, on observe l'effet inverse : les dépenses sont toujours croissantes en fonction des déciles de revenu, mais les parts que ce poste occupe dans le budget des ménages le sont aussi. [...]
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