Coopérative d'habitation, logement coopératif, Suisse, Genève, habitat durable, écologie, propriétaire, loyer, réchauffement climatique, démographie, logement traditionnel, inflation
La villa individuelle qui faisait tant rêver hier laisse place aujourd'hui à des logements prenant en considération les changements de mode de vie lié à la mobilité, des nouvelles valeurs liées à l'écologie ainsi qu'à la densification liée à la démographie . Cette mutation a ainsi permis de faire fleurir certains types de logements qui répondent aux besoins actuels.
La coopérative d'habitation fait notamment partie des logements accoutumés des adjectifs « durable », « écologique », ou encore « innovant ». Ainsi, dans un contexte de réchauffement climatique, d'un affaiblissement des liens sociaux et de restriction budgétaire, la coopérative d'habitation semble être le logement idéal pour concilier les trois piliers de la durabilité. De surcroit, ceux-ci s'imposent progressivement dans le décor genevois en prônant leurs aspects économiques, sociaux et environnementaux. Afin de comprendre l'engouement que suscitent ses logements, ses trois aspects vont être analysés pour en faire ressortir les éléments essentiels qui permettront d'anticiper les besoins de demain en termes de logement durable.
[...] Cette information permet de suggérer l'hypothèses que l'avenir des coopératives d'habitation réside plutôt dans les régions les plus urbaines et peuplées de la confédération helvétique. Il n'est pas ainsi pas surprenant de constater que ce sont ces grandes villes qui ont le plus de locataires par rapport au nombre de propriétaires. Aspects économiques du logement coopératif Pour apprécier les motivations des habitants de logements coopératifs, il nous a semblé intéressant d'étudier les aspects économiques afférents à ce type d'habitat, notamment les loyers Les chiffres et statistiques : https://www.bwo.admin.ch/bwo/fr/home/wohnraumfoerderung/zahlen-und-fakten/zahlen-zum-gemeinnuetzigen-wohnungsbau/zahlen-zum-gemeinnuetzigen-wohnungsbau-2016.html Les loyers L'aspect économique des coopératives d'habitation est souvent le premier argument mis en avant. [...]
[...] Le contexte Les coopératives d'habitations ont commencé à voir le jour à la fin du 19[e] siècle en réponse à la majoration des loyers des appartements couplé à l'insalubrité de ceux-ci. L'indice Suisse des loyers confirme cette progression constante avec les années. La situation du logement, et particulièrement du logement coopératif présente des caractéristiques communes dans nombre de pays, mais elle recèle quelques spécificités en Suisse. Celles-ci sont d'ordre spatial, mais également économique. Analyse spatiale du logement coopératif L'analyse spatiale des coopératives de logement en Suisse peut être effectuée à partir de nombreuses sources. [...]
[...] On constate ainsi que l'évolution est moins prononcée que pour les loyers. Ainsi, on peut en déduire que les logements proposés ont eu tendance, ces dernières années, à s'agrandir en moyenne, peut-être par le jeu de nouvelles constructions ou de rénovations (regroupement d'appartements, extensions, etc.). Sur Genève, on constate le même phénomène, toujours plus marqué (comme pour les loyers) que dans le pays : pour le prix au mètre carré dans le logement traditionnel par rapport au logement coopératif, Quasi-stagnation des prix au mètre carré pour le logement classique contre une augmentation de pour les coopératives. [...]
[...] Une coopérative d'habitation, en tant qu'organisation à but non lucratif, permet de maintenir le prix d'un loyer stable. On note également un fort pourcentage de locataires à Genève ; la location regroupe à elle seule pratiquement les trois quarts des logements occupés. Cette information permet de souligner à nouveau la difficulté d'accéder à la propriété en Suisse, en raison de l'inflation des prix de l'immobilier. On note sur ce diagramme circulaire le poids important de la location dans le canton de Genève et la part plus importante que dans le pays des coopérateurs. [...]
[...] Pour comparaison et pour illustrer cette spécificité suisse, la part relative des propriétaires et des locataires est respectivement de : 77,7% et 22,3% en Espagne et 26,7% en Italie et 29,3% en Belgique et 35,4% au Royaume-Uni 64,3% et 35,7% en France et 47,1% en Allemagne. Concernant l'aspect historique de l'occupation des logements en Suisse, on constate une grande stabilité sur les dernières années. En effet, aucune variation n'est notable dans la répartition des types de logement. Cette stabilité ne doit cependant par être interprétée comme un équilibre parfait car de fortes disparités sont perçues lorsqu'on analyse les données canton par canton. Ces disparités proviennent d'éléments variables qui ont trait à la politique du canton, à la dynamique du marché immobilier ou au niveau d'urbanisation. [...]
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