Le Chili a connu une forte augmentation de sa population depuis 1980 (11 millions d'habitants en 1980, 16 millions en 2004) et une stabilité politique depuis la fin de la dictature du général Pinochet (1973-1997) qui avait mis en place un système économique néolibérale avec l'aide des Chicago Boys. Cependant, la dynamique sociale ancrée dans le quotidien est assez faible notamment du fait d'un très faible taux de femmes actives (40%, le taux le plus faible de la zone Sud-Américaine).
Il est intéressant de remarquer que la majorité de la population chilienne est catholique (entre 75 et 90 % de la population) et, bien qu'il n'y ait pas de religion d'état, l'Église catholique jouit d'une influence considérable. Ainsi le Chili fut la dernière démocratie occidentale à avoir légalisé le divorce en 2004 ce qui a longtemps été un frein a l'émancipation de la femme comme le montre le très faible taux de femmes actives (40%).
L'IDH du Brésil ne cesse d'augmenter depuis vingt ans. Il est de 0,645 en 1975 et passe à 0,792 en 2003. Ces chiffres indiquent une baisse de la pauvreté au Brésil depuis vingt ans. Par exemple on constate que de plus en plus de brésiliens ont accès au téléphone ce qui est une preuve de l'amélioration des conditions de vie dans ce pays. En effet sur mille habitants 20 ont accès aux lignes téléphoniques en 1975 et ils sont 85 en 1995. Néanmoins le Brésil n'est qu'au 65ème rang mondial pour l'IDH. Cela nous montre que ce pays a encore un long chemin à parcourir avant d'éradiquer la pauvreté même si sa croissance économique est bonne. En effet ce pays est le parfait exemple du fait que la croissance économique n'engendre pas toujours le développement.
[...] Un problème majeur du pays est la redistribution des retraites. Le système actuel est coûteux et très inégalitaire, puisque selon Claire DISSAUX dans son article Brésil, un tournant décisif des dépenses de retraite vont aux retraités publics alors que ces derniers ne représentent que du total des retraités. Néanmoins, des réformes sont mises en place depuis ces dernières années, pour limiter les retraites perçues par les anciens salariés du secteur public, et développer les fonds de pension, ce qui favoriserait par ailleurs également le système financier. [...]
[...] Ce pays doit aussi importer certains produits agricoles pour subvenir aux besoins de sa population. Le Brésil apparaît donc plus fort que le Chili et donc occupe une place supérieure dans la hiérarchie mondiale des puissances. Le Brésil est un pays émergent qui est largement intégré dans l'économie mondiale et qui est en mesure de s'imposer de plus en plus dans les négociations internationales. Le Chili est un pays modèle pour de nombreux pays en développement, mais compte moins que le Brésil dans le commerce mondial et est dépendant des pays développés ainsi que de cours mondiaux. [...]
[...] Sous peine de voir disparaître l'État de droit, le pouvoir judiciaire doit se transformer en une force réelle, en adéquation avec la réalité sociale brésilienne. La hiérarchie de centre d'économie monde Le Brésil ; un pays émergent qui compte de plus en plus dans l'économie mondiale Le Brésil est le cinquième pays du monde par sa taille et il s'affirme aujourd'hui comme un acteur de la scène internationale. Cela est dû au fait que le Brésil a une taille importante, mais aussi une population jeune, de nombreuses ressources naturelles, une politique de rupture avec les États-Unis et une agriculture puissante qui fait de lui l'un des géants verts de la planète. [...]
[...] Le Brésil, et encore plus le Chili, sont des pays ouverts à l'investissement étranger, et dont le commerce extérieur représente une part non négligeable du PIB. Les prix sont fixés librement selon les règles du marché, et sans intervention significative de l'État. Ceci rapproche le Chili et le Brésil du capitalisme fondé sur l'économie de marché. En ce qui concerne e rapport salarial, le Chili s'oriente vers une plus grande flexibilité de l'emploi. Le Brésil souffre de l'importance du travail informel, en grande partie lié à l'importance du coût du travail. Dans ces deux pays, la protection de l'emploi est relativement faible. [...]
[...] Mais le problème pour le Chili c'est qu'il c'est hyperspécialisé dans l'exploitation des minéraux au détriment de son agriculture et du secteur manufacturier. En effet le cuivre représente des exportations du pays ce qui rend le Chili très dépendant des cours mondiaux. Or on sait bien que ces cours sont fixés par les grandes bourses de commerce qui se trouvent dans les pays développés (comme la CBOT à Chicago). Ainsi, le Chili s'inscrit dans le groupe des pays spécialisé dans l'exploitation des ressources naturelles et est donc dépendant des pays consommateurs. [...]
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