Les biens alimentaires sont des produits primaires, c'est-à-dire de première nécessité. Ils représentent ainsi une part importante dans le système économique mondial. En conséquence, la moindre variation en quantité et en valeur de ces biens engendrerait de lourdes conséquences économiques et sociales.
La question du prix des biens alimentaires est encore plus importante de nos jours, où le pouvoir d'achat des ménages est un sujet sensible au cœur même des débats et des campagnes politiques. Or, le prix des biens alimentaires, qui sont la consommation de base des ménages, influence directement le pouvoir d'achat. Même si durant les dernières décennies, la part des dépenses liée à l'alimentation dans le budget des ménages a diminué, passant de 20% à 14%, comme l'affirme Thiébault Dromard dans le journal Le Figaro datant du 26 février 2008 ; il n'en est pas moins que les ménages observent principalement les prix des biens alimentaires pour estimer leur pouvoir d'achat.
S'interroger et comprendre les causes et les conséquences d'une hausse des prix de ces biens est donc nécessaire pour pouvoir agir et pallier aux difficultés réelles ou ressenties par les ménages. Selon l'Insee, au cours de l'année 2007, les prix des biens alimentaires ont augmenté de 4,2 %. Cette constatation annuelle n'est que la suite d'une perpétuelle augmentation de ces prix depuis plusieurs années. Prenons par exemple l'évolution du prix de trois produits de consommation courante : le lait, les yaourts et les pâtes. Publié dans le magazine 60 millions de consommateurs de Mars 2008, ces produits ont subi une augmentation de 5 à 48% entre le mois de novembre 2007 et le mois de janvier 2008. Dans cet article, 1055 produits laitiers et céréaliers de plusieurs enseignes ont été comparés, près de la moitié ont augmenté dont 200 de plus de 10%. Seules 60 références ont baissé de quelques pourcents d'après l'étude menée par l'association.
D'après l'article du Monde publié le 24 février 2008, « les prix des produits alimentaires ont flambé entre novembre 2007 et janvier 2008», madame Marie-Jeanne Husset, directrice de rédaction du mensuel 60 millions de consommateurs, explique que la flambée des matières premières ne peut justifier des hausses d'une telle ampleur. En effet, le prix du lait ne représente que le tiers du prix final du yaourt. Comment expliquer que certains yaourts aient augmenté de 40 % ? Le patronat des PME (CGPME) quant à lui, rappelle dans ce même article que les cours du blé ont grimpé de 72 % et celui des œufs de 36 % et ce en un an.
[...] Mais, personne ne pouvait prévoir la crise que nous connaissons aujourd'hui. Les conflits sociaux engendrés sont dangereux pour la cohésion de ces pays, ils ont déjà causé des émeutes, et ont déjà nécessité l'intervention de l'Armée. Au Bangladesh par exemple, l'Armée distribue les portions de riz. Ils finiront aussi par affecter le monde, ce qui est déjà le cas, puisqu'avec la mondialisation, aucun phénomène économique et social ne peut être isolé. Ensuite, cette hausse des prix des biens alimentaires réduit aussi l'aide apportée aux pays assistés par les associations humanitaires, notamment dans la lutte contre la famine. [...]
[...] Cela relève de la liberté de l'entreprise et est donc difficilement contrôlable. La hausse des prix des biens alimentaires due à la politique des distributeurs est donc vraisemblable, mais cela est difficilement prouvable. Nous pouvons également ajouter que la PAC a une influence sur les prix alimentaires, et notamment dans leur hausse et dans leur maintien à un niveau élevé. Nous avons vu dans la théorie que les modifications arbitraires du prix engendrées par les politiques des pouvoirs publics ne donnent pas toujours les effets souhaités. [...]
[...] La PAC est donc en partie responsable de la hausse des prix dans le long terme, et dans leur maintien. Les conséquences de la hausse des prix des biens alimentaires Nous avons vu précédemment toutes les causes qui ont engendré une hausse des prix des biens alimentaires, maintenant, nous allons voir les conséquences de cette hausse des prix alimentaires dans notre pays et dans le monde. L'une des premières conséquences s'est rapidement exprimée au cours de ces dernières semaines, notamment dans le monde. [...]
[...] L'Europe, un des greniers à grains du monde, est devenue importatrice nette de céréales, affirme Paul Delort dans le quotidien Le Figaro datant du 5 décembre 2007. De plus, il y a une hausse de la demande issue des pays émergents tels que la Chine, l'Inde et le Brésil. En se développant, ces pays émergents diversifient leur alimentation et augmentent la demande en biens alimentaires de toute sorte. De plus leurs habitudes alimentaires ont changé. En effet, ces pays consomment moins de féculents et plus de viandes. [...]
[...] S'interroger et comprendre les causes et les conséquences d'une hausse des prix de ces biens est donc nécessaire pour pouvoir agir et pallier aux difficultés réelles ou ressenties par les ménages. Selon l'Insee, au cours de l'année 2007, les prix des biens alimentaires ont augmenté de Cette constatation annuelle n'est que la suite d'une perpétuelle augmentation de ces prix depuis plusieurs années. Prenons par exemple l'évolution du prix de trois produits de consommation courante : le lait, les yaourts et les pâtes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture