Actuellement, on assiste à la restructuration de nombreuses entreprises européennes et
particulièrement dans les secteurs de l'énergie. Ainsi, la récente Opa de l'entreprise sidérurgique
Mittal sur le fleuron de l'industrie européenne Arcelor, met en valeur les processus de
regroupement des entreprises européennes dans le but de renforcer leur position sur le marché
mondial.
Ce processus traduit une volonté d'occuper une position dominante, une obligation de taille critique
dans un contexte de mondialisation plus poussée des marchés, et ce processus de regroupement
contraint ces entreprises à se lancer dans des processus de restructuration.
La restructuration d'une entreprise se compose de deux parties : la restructuration financière et la
restructuration économique. Un plan de restructuration nécessite des efforts ou un sacrifice des
parties prenantes. Il est généralement constitué d'une recapitalisation et d'une renégociation des
créances. La restructuration opérationnelle peut se traduire par des réductions d'effectifs, l'arrêt ou
la cession d'activités.
Il s'avère ainsi que la mondialisation actuelle et les contraintes nouvelles qui existent poussent les
industries à se regrouper et à remettre en cause leurs stratégies actuelles c'est-à-dire leurs
principales orientations choisies pour permettre leur survie, leur croissance et leur insertion
optimale sur le marché.
On peut donc se demander quelles sont les contraintes qui pèsent sur les industries européennes
et quelles sont les priorités assignées à ces orientations par les principaux acteurs des entreprises
(actionnaires, managers), qui poussent les industries européennes à se restructurer? Pourquoi les
industries européennes se restructurent elles?
[...] L'acquisition d'une taille critique est donc nécessaire pour pouvoir s'affranchir de toutes les contraintes économiques et financières qui pèsent sur les industries et qui les poussent à s'affranchir de la logique de marché par le biais des restructurations. L'internationalisation et l'acquisition d'une grande taille apparaissent comme des impératifs pour faire face à la concurrence et s'imposer sur un marché où les concentrations dominent CONCLUSION La restructuration qui va nécessairement accompagner la fusion entre les deux groupes Arcelor Mittal va probablement se traduire par des fortes pertes d'emplois et des fermetures d'usine mais l'ampleur de ce mouvement est encore hypothétique. [...]
[...] Cependant, le groupe est "condamné" à continuer de croître, car de la production mondiale, c'est bien, mais cela ne suffit pas pour tirer son épingle du jeu face à des fournisseurs de matières premières très concentrés et à des clients puissants (constructeurs automobiles, géants du BTP). La comparaison avec les secteurs de pointe a. Des secteurs de pointe qui subissent des restructurations (chimie ) Les entreprises de haute et moyenne haute technologies sont les moins touchées par cette baisse en 2004. [...]
[...] - stratégie offensive: Les concentrations offensives visent à exclure des concurrents en réduisant le nombre de firmes présentes sur le marché et à accroître le pouvoir de marché : la capacité de l'entreprise à imposer ses prix et à accroître ses profits price-maker à imposer ses conditions (prix, qualité, volume, délais de livraison) à ses fournisseurs. Les concentrations verticales participent aussi de ce pouvoir en augmentant l'intégration amont-aval des activités et en renforçant la position par rapport aux firmes concurrentes. [...]
[...] Mittal est une société anonyme de droit néerlandais, cotée aux Pays-Bas et à New York qui opère en Asie, aux USA et dans les pays émergents pilotés par des banquiers américains comme Citigroup, Golman Sachs, la HSBC et le crédit suisse. b. Les réticences des dirigeants d'Arcelor face à la restructuration Les dirigeants d'Arcelor ont souligné le caractère hostile de cette Opa qui 'est déroulée sans qu'il y'ait de consultation préalables des deux parties en présence. Ainsi, le Conseil d'administration a tout de suite rejeté l'offre. [...]
[...] On peut donc se demander quelles sont les contraintes qui pèsent sur les industries européennes et quelles sont les priorités assignées à ces orientations par les principaux acteurs des entreprises (actionnaires, managers), qui poussent les industries européennes à se restructurer? Pourquoi les industries européennes se restructurent elles? LE PROCESSUS DE DESINDUSTRIALISATION QUI TOUCHE L'EUROPE Les industries peuvent elles survivre? Aujourd'hui, l'impression dominante de l'opinion est que l'industrie européenne perd des emplois, que la concurrence chinoise et celle des autres pays du Sud gagne du terrain face aux biens de consommation européens et que l'industrie de pointe va aussi mal. On a l'impression qu'aucun secteur n'est à l'abri, mais qu'en est-il vraiment? [...]
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