En ce début de mois de novembre 2008, la France, actuellement à la tête de la gouvernance de l'Union européenne, est affectée de plein fouet par la crise économique mondiale.
Cette crise, initiée par le ralentissement du marché immobilier américain et l'effondrement du marché des subprimes, toucha d'abord la sphère financière, pour dorénavant heurter les mécanismes et les acteurs de l'économie réelle, à l'instar des industries de l'automobile ou de l'acier.
Par ailleurs, ce phénomène a instauré un climat de panique sur tous les marchés boursiers, ce qui a amené les Banques centrales et gouvernements des pays industrialisés à intervenir sur les marchés, par injection de liquidités sur le marché interbancaire, baisse des taux directeurs, voire par nationalisation de certaines banques piliers de leur économie, dans le but de « calmer le jeu ».
Ainsi, cette situation conduit les acteurs économiques à envisager de faibles perspectives de croissance, tension observable dans les différents indicateurs de climat et de confiance, qui atteignent des niveaux historiquement bas.
Les pays industrialisés étant paralysés, certains espèrent cependant un soutien provenant des nouveaux « grands » de la scène internationale, notamment la Chine.
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[...] Impacts des taux d'intérêt sur l'épargne et l'investissement : Nous considérons ici que ces taux sont modifiés de manière exogène, c'est-à- dire qu'une action sur ces taux n'est pas possible de la part d'un agent économique. La baisse des taux de de points en 2008 a contribué à alléger les effets de la crise sur les ménages. En effet, ceux-ci bénéficient d'un salaire réel qui a augmenté, ainsi qu'une possibilité plus importante en 2008 d'emprunter, car l'effet mécanique d'une baisse des taux est la diminution du coût du crédit. Celui-ci permet ainsi aux entreprises comme aux ménages d'investir (pour les ménages, il s'agit d'investissement immobilier). [...]
[...] Cette crise a plusieurs manifestations : Une crise immobilière avec une forte chute du nombre de transactions. Un approfondissement de la crise financière, qui a débuté avec la crise des crédits immobiliers subprime. Celle-ci a généré une grande volatilité des marchés boursiers et a provoqué un climat de défiance généralisée qui entrave le bon fonctionnement des marchés interbancaires. Les banques restent très réticentes à se concéder mutuellement des prêts. Cette perte de confiance sur le marché interbancaire a entraîné une fuite vers les titres publics et a obligé l'État à intervenir. [...]
[...] Aussi tenterons-nous dans ce dossier d'analyser les différents éléments de la croissance française dans le cadre de l'économie mondiale, mais aussi ses freins et variables de tension, afin d'établir ses perspectives d'évolution pour 2009. Contexte national & international I. Tableau de bord environnement international A. Demande mondiale La demande mondiale est inférieure à la moyenne de ces dernières années Cette baisse a commencé en 2007 et la situation ne risque pas de se redresser en cette fin d'année. Cependant, si l'on parle ici d'une tendance globale, il existe des différences selon les régions et pays. a. Conjoncture des ETATS-UNIS L'économie américaine connaît la crise depuis déjà un an. [...]
[...] La demande intérieure japonaise est en chute libre. «Les ménages consomment moins ainsi l'investissement public des entreprises et des résidentiels, sont en baisse. La démission du Premier Ministre M. Fubuka n'a rien fait pour améliorer la situation. Au niveau de la demande extérieure, la dépréciation du yen face au dollar laissait penser que les exportations allaient augmenter (il était prévu un taux de change de 110 yens pour un dollar à la fin de l'année). Mais dernièrement, le yen se réapprécie et devient une valeur refuge de la crise. [...]
[...] Ceci pourrait encore entraîner une détérioration de la confiance des ménages déjà au plus bas historique. La demande des ménages devrait donc être peu dynamique malgré les mesures gouvernementales prises depuis plus d'un an, elle resterait molle et l'investissement logement continuerait de diminuer. b. Indicateur du climat des affaires : L'INSEE ne prévoit pas un climat des affaires prospère. Les exportations françaises seraient pénalisées par le ralentissement du commerce mondial. L'augmentation de la demande mondiale adressée à la France connaîtrait un ralentissement en rythme annuel contre en 2007). [...]
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