L'agriculture a toujours joué un rôle important sans un pays ou la paysannerie a été majoritaire au sein de la population active jusqu'au début du XXe siècle. L'agriculture française a accumulé jusqu'en 1945 un certain nombre de retards qu'il a fallu combler par la suite.
Les gains de productivité ont fortement augmenté, la mécanisation s'est très largement répandue, la fertilisation a fait des progrès considérables et les rendements ont fortement progressé.
Les années 1960 apparaissent particulièrement fastes : la productivité a augmenté de 6% par an en moyenne, la production agricole double au cours de la décennie. On a assisté à une « révolution silencieuse » mais non moins réelle à la fois technique (motorisation) et biologique (amélioration tant des espèces végétales que des espèces animales). A l'époque des Trente Glorieuses, la croissance de la production agricole a été de l'ordre de 3% par an. Contrepartie : le danger de la surproduction. Il devient donc impératif de trouver de nouveaux débouchés à l'exportation.
[...] Le rôle de l'état L'état a joué un rôle majeur dans la modernisation de l'agriculture et l'amélioration des structures. A partir de 1953, il a commencé à verser des subventions en vue de ces objectifs. En 1960-62, deux lois d'orientation agricole (Debré et Pisani) encouragent à nouveau la modernisation en vue d'augmenter considérablement la productivité. Ces lois ont accordé d'importantes aides financières aux agriculteurs à condition toutefois qu'ils renoncent à indexer les prix sur l'inflation. L'état agit notamment à travers des organismes comme la SAFER qui achètent des exploitations grâce à leur droit de préemption. [...]
[...] L'agriculture française a accumulé jusqu'en 1945 un certain nombre de retards qu'il a fallu combler par la suite. L'évolution des structures La modernisation de l'agriculture Les gains de productivité ont fortement augmenté, la mécanisation s'est très largement répandue, la fertilisation a fait des progrès considérables et les rendements ont fortement progressé. Les années 1960 apparaissent particulièrement fastes : la productivité a augmenté de par an en moyenne, la production agricole double au cours de la décennie. On a assisté à une révolution silencieuse mais non moins réelle à la fois technique (motorisation) et biologique (amélioration tant des espèces végétales que des espèces animales). [...]
[...] Mobilisation des agriculteurs contre ce plan qui est abandonné. Vers une nouvelle PAC Un accord passé avec les États-Unis (accord de Blair House de 1993) prévoit la limitation des exportations agricoles subventionnées et la limitation des surfaces produisant de l'oléagineux en Europe. La France devra compter avec la concurrence des autres producteurs agricoles de l'Union européenne et la volonté de ceux qui estiment que des sacrifices sont nécessaires pour freiner le surcoût financier lié aux situations de surproduction. Tout doit être mis en œuvre pour diminuer les productions et limiter la mécanisation. [...]
[...] Les nouvelles exploitations deviennent ainsi plus attirantes pour les agriculteurs plus jeunes et plus entreprenants. Mais l'état a aussi pu encourager l'exode rural en versant des indemnités aux agriculteurs volontaires (IVD). La population active agricole diminue d'un tiers et que la surface agricole utile (SAU) se réduit de 10 p L'exode est alors encouragé par les lois de modernisation du début des années soixante, qui créent les Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) et instaurent l'indemnité viagère de départ (IVD). [...]
[...] Le FEOGA comprend deux sections : - Section Garantie : finance les interventions pour régulariser les marchés et fixer un prix minium. - Section Orientation qui développe une politique structurelle agricole. Trois types de prix institutionnels uniques Prix de promotion : prix théoriques que la CEE souhaite assurer aux producteurs permettent à l'agriculteur d'orienter sa production et servent de référence pour les autres prix. Prix de soutien : garantir un revenu minimum aux agriculteurs quand le prix minimum est atteint par la chute des prix du marché. Le FEOGA doit acheter les excédents. [...]
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