La période de la guerre froide s'est traduite par une très forte opposition entre l'Occident et l'Orient qui a valu au monde d'être qualifié de « bipolaire », avec d'une part le bloc occidental mené par les Etats-Unis, et d'autre part le bloc oriental dirigé par l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). L'une des caractéristiques fondamentales du régime américain réside dans le mode de production : le capitalisme, qui consiste en l'accumulation du capital et repose sur la propriété privée des moyens de production. Le plus souvent, il concorde avec l'idéologie libérale qui consiste à « laissez faire » le marché, sensé être auto-régulateur et créer une situation optimale au niveau économique comme au niveau social ; cette idéologie s'opposant au Marxisme-Léninisme caractérisant le modèle soviétique socialiste. A cette époque, il existait donc une réelle alternative au capitalisme. Mais, l'histoire montre que ce modèle s'est détruit de lui-même : la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 symbolise cette « déchéance socialiste », et marque le triomphe du capitalisme.
Dès lors, peut-on encore dire aujourd'hui que le capitalisme est concurrencé ? N'a-t-il pas marqué une victoire définitive en 1990 ? De plus, n'apparaît-il pas comme le seul système viable dans le contexte actuel de mondialisation ? Existe-t-il toujours une alternative au capitalisme dans l'économie mondialisée ?
Avant toute chose, il convient de montrer que le capitalisme a, tout au long de son histoire, connu de nombreuses évolutions pour le rendre victorieux en 1990 avec la chute de l'URSS. Cependant, ce mode de production connaît encore aujourd'hui des défaillances et des contradictions qui rendent légitime sa remise en question. Enfin, ce système nécessite des améliorations certaines, qu'aspirent à apporter de nombreux mouvements en quête d'une autre économie.
[...] En effet, d'autres auteurs ont montré que l'échange international n'était pas si profitable à tout le monde. Par exemple, Pareto (1848-1923) a montré que des richesses mondiales étaient utilisées par de la population est vice-versa. Il va de soi que les correspondent aux pays des nords notamment ceux de la triade (Etats- Unis, Europe, Japon), c'est-à-dire le bastion du capitalisme. Autrement dit, ces pays sont les dominants, et face à ce constat, le capitalisme favorise, comme au niveau national, les riches et entretient les Pays en voie de développement dans une situation de domination. [...]
[...] Ces deux théories montrent ainsi que le capitalisme est un système performant, au niveau national comme au niveau international. La victoire du capitalisme Finalement, le déclin du socialisme combiné avec la performance économique du capitalisme témoigne bel et bien de la victoire du modèle, qui lui vaut la préférence auprès des plus riches (Japon, Etats-Unis Et ce constat n'est pas le plus significatif de cette victoire. En effet, on remarque aujourd'hui que les pays asiatiques et l'ensemble des pays émergents tendent vers une logique capitaliste, comme dans l'exemple du développement économique de la Corée du Nord. [...]
[...] En effet, depuis l'arrivée au pouvoir de Lula (M.Luiz Inacio da Silva) le 22 octobre 2002, le Brésil tend à rompre avec le néolibéralisme, et résiste aux Etats- Unis notamment dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange des Amériques. Il aspire ainsi à recouvrer son indépendance économique, nécessaire pour pouvoir décider seule de ses choix de développement. Reste à savoir si le système adopté par le Brésil sera efficace en tant que réelle alternative au capitalisme néolibéral, et adapté aux nécessités de la mondialisation. [...]
[...] Il est en effet le système des économies dominantes et des économies en voie de développement telles que les Pays d'Europe Centrale et Orientale. L'échec du socialisme Le 9 novembre 1989 reste l'une des dates fondamentales de l'histoire contemporaine. Le mur de Berlin redevint poussière en même temps que le modèle soviétique s'effondrait. Pendant de longues décennies, l'idéal socialiste a connu des réussites économiques : c'est le temps du triomphe socialiste. Dés 1950, on parle d'une bipolarisation du monde avec deux grands en concurrence : les Etats-Unis et l'URSS. [...]
[...] Une stratégie de développement durable engagée dans le système capitaliste n'est pas impossible, et semble même urgente. A l'instar de José Bové, l'Association pour la taxation des transactions financières (ATTAC) dénonce la mondialisation, et en particulier la domination de la sphère financière, du développement du commerce international et de l'OMC. La mondialisation libérale privilégie en effet l'activité économique des pays, ceci grâce à la facilité des échanges permise par la levée des barrières protectionnistes, et permet ainsi d'atteindre le but premier du système capitaliste : l'accumulation du capital. [...]
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