La croissance est un phénomène économique relativement récent. En effet, de l'Antiquité au 18e siècle le niveau de vie n'avait pas ou que peu évolué. C'est au 19e siècle, avec l'émergence de l'économie de marché que l'on entre dans une phase de développement économique. Depuis, la croissance est un des objectifs majeurs des responsables de la politique macroéconomique pour améliorer la situation de l'économie. Mais qu'est ce que la croissance, comment la mesure-t-on et d'où vient elle ?
La croissance est l'augmentation soutenue, pendant une longue période, de la production d'un pays, autrement dit c'est la capacité d'un pays à produire plus de biens matériels. La croissance économique entraine une augmentation du niveau de vie de la population. Généralement on retient le PIB (produit intérieur brut) comme indicateur de croissance. Le PIB est la mesure quantitative de volume de production d'un pays pendant une période de temps donnée (souvent un an). Le taux de croissance est le taux de variation du PIB. En mesurant la croissance du PIB par habitant on peut connaître la croissance du niveau de vie. On se concentrera cependant ici sur la croissance, qui est un simple accroissement de la production économique, et qu'il convient donc de distinguer du développement, qui comporte aussi les mutations sociales. Il convient aussi de distinguer en introduction la croissance extensive qui résulte du seul accroissement quantitatif des facteurs primaires de production (plus de capital ou plus de travail), de la croissance intensive qui est caractérisée par des gains de productivité (meilleure organisation du travail). Notre devoir s'articulera donc autour de la problématique suivante : Quels sont les différents facteurs de croissance et comment ont-ils été interprétés au cours de la pensée économique ? Nous nous intéresserons dans un premier temps aux modèles de croissance qui se sont basés sur une augmentation de la quantité des facteurs de production, puis nous serons amenés à nous concentrer sur les modèles dépassant cette analyse des facteurs primaires et intégrants des données extra-économiques.
[...] Du fait de l'avarice de la nature, une croissance durable semble impossible. Malthus arrive à la même conclusion que Ricardo en s'appuyant sur sa fameuse loi de population. Si la population progresse de manière géométrique, la production progresse de manière arithmétique. Au début il y a croissance, et le taux d'accroissement de la population est une fonction croissante du salaire moyen. Mais la population progressera plus vite que la production, et la production par habitant finira par être insuffisante. Plus la population augmentera plus le salaire moyen diminuera. [...]
[...] Harrod montre l'instabilité de ce sentier de croissance équilibré. En effet, toute variation à partir de l'équilibre a tendance à s'accentuer, donc les taux de croissance anticipé et réalisé s'éloignent de plus en plus du taux de croissance nécessaire. Le processus de croissance est donc instable et la probabilité d'une croissance équilibrée de plein emploi est faible. Les néoclassiques développent un modèle de croissance extensive où la production est basée sur les deux facteurs primaires : le capital et le travail. [...]
[...] Avec l'analyse de Robert Solow, on voit apparaître l'idée d'un résidu de croissance qu'il attribue au progrès technique. Pourtant, il faudra encore attendre la théorie de la croissance endogène pour que ce progrès technique soit expliqué et non plus considéré comme une donnée exogène, mais comme dépendant des investissements. Néanmoins, en formalisant les différentes et nombreuses sources de la croissance, on remarque que l'augmentation de la productivité liée au progrès technique dépend aussi d'autres facteurs et phénomènes certes économiques, mais aussi extra économiques. [...]
[...] Son modèle de croissance est en effet basé sur la terre. A une certaine époque quand la population doublait, le produit national doublait, car le facteur de production de travail augmentait et on pouvait donc cultiver deux fois plus de terre. Mais si la population augmente sans fin, toute la terre sera occupée donc la production sera amenée à se stabiliser ou du moins à augmenter moins vite. C'est la loi des rendements décroissants : plus la population augmente, plus les terres occupées sont de mauvaise qualité, et finalement quand toutes les terres sont occupées on arrive à une saturation, car il ne sert à rien de disposer de plus de main-d'œuvre que nécessaire. [...]
[...] Le taux de croissance est le taux de variation du PIB. En mesurant la croissance du PIB par habitant, on peut connaître la croissance du niveau de vie. On se concentrera cependant ici sur la croissance, qui est un simple accroissement de la production économique, et qu'il convient donc de distinguer du développement, qui comporte aussi les mutations sociales. Il convient aussi de distinguer en introduction la croissance extensive qui résulte du seul accroissement quantitatif des facteurs primaires de production (plus de capital ou plus de travail), de la croissance intensive qui est caractérisée par des gains de productivité (meilleure organisation du travail). [...]
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