« Enrichissez-vous, améliorez la condition morale et matérielle de notre France: voilà les vraies innovations; voilà ce qui donnera satisfaction à cette ardeur de mouvement, à ce besoin de progrès qui caractérise cette nation. » François Guizot
Si la croissance est phénomène quantitatif qui se mesure à travers le PIB réel; peut-on la réduire à un simple exercice comptable comme Guizot se refusait à la voir ? Si elle désigne « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d'un indicateur de dimension pour une nation, le produit global en terme réel (François Perroux) », il ne faut pas la confondre avec l'expansion, simple donnée de court terme de l'analyse des cycles, ni avec le progrès économique, parce qu'il peut y avoir creusement des inégalités, ni le développement économique. Il existe plusieurs types de croissance: la croissance extensive désigne une augmentation de la quantité de facteurs de production et la croissance intensive se fonde principalement sur une amélioration de l'efficacité de la combinaison productive. Comment alors peut-on affirmer comme Guizot qu'elle implique plus qu'une accumulation de facteurs de production ? Si l'accumulation des facteurs a longtemps été considérée comme l'unique source de la croissance (I), les nouvelles théories de la croissance montrent d'autres variables nécessaires à son soutien (II).
[...] : L'approche des nouvelles théories de la croissance a. Progrès technique au cœur de la Théorie Endogène Si l'accumulation du capital est un facteur déterminant de la croissance de court terme, Solow lui-même a montré que le progrès technique permettait à celle-ci de s'auto entretenir. S'il considérait le progrès technique comme exogène, les nouvelles théories de la croissance apparues dans les années 1980, le voyaient à l'inverse comme endogène. Pour les théoriciens de la croissance endogène, dont Romer et Lucas, la croissance est déterminée, outre l'accumulation du capital physique, par l'importance des infrastructures publiques, la recherche-développement, à rendements croissants, et surtout l'accumulation du capital humain. [...]
[...] Définition de la fonction de consommation La demande de biens et services naît de la consommation et de l'investissement c + i avec y consommation, c consommation et i investissement). La consommation est proportionnelle au revenu. Une fraction du revenu annuel est épargnée et l'autre consommée (Solow pose la fonction de consommation : (1-s).y où s est le taux d'épargne qui varie sur On aboutit à une équivalence telle que : i = sy soit le taux d'épargne est la fraction de la production affectée à l'investissement et il détermine la répartition de la production entre consommation et investissement. [...]
[...] Cette dernière permet de soutenir la croissance à court terme. La théorie de Solow s'appuie sur la courbe de production de Cobb-Douglas : ; Y = Lα. α). Avec K est le stock de capital et L le travail. Le modèle respecte les hypothèses classiques : hypothèses de concurrence pure et parfaite, plein emploi ; on se situe de plus en autarcie avec notamment des rendements d'échelle constants pour les entreprises. Le modèle avance qu'une croissance équilibrée est possible : la croissance peut-être obtenue dans les équilibres macroéconomiques. [...]
[...] D'où vient la croissance ? Introduction Enrichissez-vous, améliorez la condition morale et matérielle de notre France : voilà les vraies innovations ; voilà ce qui donnera satisfaction à cette ardeur de mouvement, à ce besoin de progrès qui caractérise cette nation. François Guizot Si la croissance est phénomène quantitatif qui se mesure à travers le PIB réel ; peut-on la réduire à un simple exercice comptable comme Guizot se refusait à la voir ? Si elle désigne l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d'un indicateur de dimension pour une nation, le produit global en terme réel (François Perroux) il ne faut pas la confondre avec l'expansion, simple donnée de court terme de l'analyse des cycles, ni avec le progrès économique, parce qu'il peut y avoir creusement des inégalités, ni le développement économique. [...]
[...] Selon Solow une économie atteint toujours un état stationnaire. On part toujours d'un état stationnaire k1 pour les analyses suivantes. ii. Analyse en termes d'épargne et règle d'or de Phelps Le stock de capital est un déterminant essentiel de la production et son évolution peut-être source de croissance économique. Le déterminant du stock de capital d'état stationnaire est le taux d'épargne, plus ce dernier est important plus l'économie dispose de capital et plus le volume de production est élevé. Une modification du taux d'épargne déplace la courbe d'investissement et déplace les équilibres. [...]
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