Le vieillissement de la population est la hausse de la proportion des soixante ans et plus. Cette hausse provient d'une espérance de vie croissante induite par des normes sociales plus élevées et par les progrès de la médecine, mais aussi à la baisse à partir des années soixante du taux de fécondité qui était tombé au dessous du seuil nécessaire au remplacement des générations. En 2006 il s'est élevé a deux enfants par femme, et le vieillissement serait du également aux immigrants qui sont plus jeunes et plus féconds que la moyenne des français. En un siècle l'espérance de vie a pratiquement doublé et elle continue a croître au rythme d'une année environ tous les quatre ans, le vieillissement de la population constitue une réussite, mais il met à mal le financement à long terme de notre protection, puisque l'allongement de l'espérance de vie s'accompagne d'un accroissement de la demande en soin de santé et en prestations sociales ainsi que d'une sollicitation plus longue des pensions de retraites. Ce phénomène touche tous les pays de l'union européenne, mais en France, le phénomène a été retardé par le baby-boom des années 1950.
Le vieillissement de la population a pour conséquence d'influer sur notre économie ainsi que sur le fonctionnement de notre société. Ensuite, il pousse au développement de l'épargne liquide, et implique également une part grandissante des dépenses de protection sociale.
Le vieillissement de la population a un impact direct sur les retraites puisqu'il est souvent considéré comme une menace pour nos régimes de retraites.
Nous limiterons notre sujet à l'étude du système des retraites au travers des réformes les plus importantes du système des retraites qui ont eu lieu depuis 1945, et nous comparerons notamment la réforme Fillon avec les autres réformes afin de montrer les apports de celle –ci par rapport aux autres et nous verrons si celle-ci solutionne le problème des retraites.
La réforme Fillon de 2003 a-t-elle apporté une solution nouvelle aux problèmes des retraites engendrés par le vieillissement de la population
[...] Sénat [Page consultée le 7 mai 2007]. * cf Liste des acronymes page BICHOT Jacques. Sauver les retraites ? La pauvre loi du 21 août 2003 Sauvegarde retraites [Page consultée le 7 mai 2007]. [...]
[...] Rocard qui est un premier rapport posant les grands enjeux de la réforme des retraites. La réforme de 1993 est issue de la loi du 22 juillet 1993 conduite par le gouvernement d'Edouard Balladur et concerne le régime général des retraites, le régime de base des salariés agricoles, le régime de base des artisans, et le régime de base des industriels et commerçants. Ces trois derniers régimes sont dits alignés sur le premier, dans la mesure où les règles régissant les cotisations sont identiques. [...]
[...] Les économies que la réforme a engendrées ne sont pas suffisantes : les besoins de refinancement du système des retraites sont bien plus élevés. L'avenir des retraites selon le COR est l'amélioration du marché de l'emploi, mais il faut noter que les rapports démographiques montrent que la tendance irait vers un cotisant pour un retraité entre 2020 et 2040. Philippe Marini pense tout de même que le France a un dispositif d'épargne retraite le plus complet et le plus sur des pays industrialisés. [...]
[...] Et enfin, la réversion est toujours attribuée sans conditions de ressources. Pour les salariés du secteur privé, l'âge légal de départ à la retraite reste 60 ans. La réforme de 1993 qui augmente progressivement le nombre d'années retenues pour établir le salaire annuel moyen n'est pas remis en cause. Jusqu'en 2008, la durée d'assurance pour obtenir le taux plein reste de 160 trimestres.[20] Les avis divergent : la réforme ne fait pas l'unanimité La réforme prévoit que les Français travaillent plus longtemps mais il faut le dire, il est délicat de repousser l'âge de la retraite quand on sait qu'un actif sur dix est au chômage et que les Français travaillent beaucoup moins au-delà de 55 ans. [...]
[...] Sans le soutien de leur famille ni de leur village, leur survie repose sur la perception d'un salaire, souvent bas et aléatoire. Une grande pauvreté touche cette partie de la population, tout spécialement les personnes âgées. Les mouvements ouvriers s'organisent et les pouvoirs publics sont amenés à mettre en place des solutions collectives. La loi du 5 juillet 1910 crée des rentes ouvrières et paysannes obligatoires pour les salariés gagnant moins de francs, mais elles ne s'appliquent pas aux travailleurs indépendants. Ce dispositif ne perdurera pas. [...]
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