Valeur économique de la nature, diversité, écologie, milieu naturel, biobanque, plain de Crau, réhabitation, écopôle, CNPN conseil national de protection de la nature, Nacicca nature et citoyenneté crau camargue alpilles, DREAL direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement, compensation écologique
Depuis 1970 : la moitié des animaux sauvages a disparu. Nous perdons la nature, car elle est gratuite, il faut alors lui donner une valeur. Si la nature a un prix, elle devient visible aux yeux du marché. C'est grâce à cela alors que sa protection est une valeur, car sa destruction a un coût. Aujourd'hui, dans notre société capitaliste, il est vital de trouver une solution en adéquation avec l'économie. Tout d'abord, nous parlerons de la compensation dans son aspect positif, puis les problèmes engendrés finalement.
La compensation écologique est un mécanisme censé permettre aux entreprises de réparer financièrement les dégâts que leurs activités causent à l'environnement. C'est dans les biobanques que se font ces échanges d'argents pour la compensation écologique.
[...] L'impact de la compensation A. La valeur de la nature D'après le Registre public des espèces en péril, au Canada (2011) la valeur de l'ours polaire est estimée à 6 millions de dollars par les Canadiens et les requins à 944 millions de dollars, d'après le programme des Nations- Unies, le World Conservation Monitoring Center, les abeilles et autres pollinisateurs ont un prix fixé à 170 milliards de dollars. Quant aux massifs coralliens, eux sont à 9,9 billions de dollars. [...]
[...] Des actions de protection de la nature seront mises en place grâce à ces fonds, sans qu'un lien entre l'impact du projet et la mesure compensatoire soit effectif. D. Les défauts de la compensation D'après Nacicca (NAture et CItoyenneté Crau Camargue Alpilles), des scientifiques, les atteintes contre la biodiversité sont irréversibles. Si une entreprise s'installe sur un terrain, il est pour eux difficile de reconstituer un habitat équivalent, car par exemple chaque galet à sa place, etc. La science ne sait pas reconstituer un écosystème, c'est quelque chose de bien trop complexe. [...]
[...] En temps de pluie, les insectes se feront bien moins visibles que sous un temps ensoleillé. Idem pour des animaux vivant la nuit et se cachant le jour, beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour savoir ce qui peuple un terrain. Il faut aussi rajouter les instruments de mesure arbitraires et une connaissance scientifique limitée, avec toutes ces données inexactes, le résultat devient aléatoire. C'est donc ainsi que chacun compense à sa façon, sans normes ni contrôle de l'État, avec parfois des clients (les maîtres d'ouvrages) qui font pression derrière ceux travaillant dans les bureaux d'étude, afin de payer le moins possible leurs impacts sur la nature. [...]
[...] La valeur économique de la nature du point de vue des entreprises Depuis 1970 : la moitié des animaux sauvages a disparu. Nous perdons la nature, car elle est gratuite, il faut alors lui donner une valeur. Si la nature a un prix, elle devient visible aux yeux du marché. C'est grâce à cela alors que sa protection est une valeur, car sa destruction a un coût. Aujourd'hui, dans notre société capitaliste, il est vital de trouver une solution en adéquation avec l'économie. [...]
[...] Cette banque de compensation est aussi l'unique en France et l'habitat de nombreuses espèces rares, qui sont entre autres l'outarde canepetière, le lézard ocellé, le ganga cata ou bien encore le faucon crécerellette. Ces espèces sont menacées, des outardes et les faucons crécerellettes ont par exemple déjà vu leur habitat réduire de ces derniers siècles. Notons que la pleine de Crau est située en plein milieu d'un carrefour, où se font des échanges commerciaux qui sont parmi les plus importants en France. [...]
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