La santé animale est étroitement liée à la santé publique et à la sécurité alimentaire.
L'augmentation des activités transfrontalières due à l'ouverture des frontières entre les pays membres de l'Union européenne (UE) nécessite une plus grande convergence des règles au niveau européen. Aussi les maladies animales sont graves et engendrent un coût économique important pour les Etats ainsi que pour les agriculteurs. C'est pour cela que le concept de santé animale peut être considéré comme un pilier de la politique communautaire en matière de santé publique et de sécurité alimentaire. Les Etats membres doivent collecter à travers un système de surveillance des épidémies et de leurs foyers d'infection. Pour que le marché intérieur soit sûr, les denrées alimentaires en libre circulation doivent être saines (...)
[...] Avec une modernisation et une harmonisation de la législation de la santé animale, l'UE peut améliorer la santé publique et la sécurité alimentaire à l'heure ou la circulation des humains et des animaux joue un rôle majeure dans la diffusion de zoonoses qui constituent de fait la majorité des maladies émergentes. On peut enfin rajouter que la stratégie doit prendre en compte la menace bio-terroriste qui utilise des agents pathogènes zoonotiques. Les conséquences d'une pollution des sols, d'infection des population animale et donc des denrées alimentaires peuvent être désastreuses. Il est donc nécessaire d'améliorer la cohérence des actions des institutions chargées de la santé animale. [...]
[...] EUROPE La stratégie de l'union européenne en matière de santé animale. La santé animale est liée à la santé publique : Comment l' Union Européenne maîtrise la santé vétérinaire pour lutter contre les maladies d'origine animale et assurer une bonne hygiène alimentaire? INTRODUCTION La santé animale est étroitement liée à la santé publique et à la sécurité alimentaire. L'augmentation des activités transfrontalières dues à l'ouverture des frontières entre les pays membres de l'Union Européenne nécessitent une plus grande convergence des règles au niveau européen. [...]
[...] Concrètement, les inspections et les audits qu'il effectue portent sur: les denrées alimentaires d'origine animale, pour lesquelles il examine les systèmes de contrôle dans les États membres, l'utilisation de substances chimiques (médicaments vétérinaires, promoteurs de croissance, pesticides) et les produits importés; les denrées alimentaires d'origine végétale, en particulier les résidus de pesticides sur les fruits et légumes et les produits issus de l'agriculture biologique, y compris les produits importés; la santé animale, notamment les épidémies (peste porcine par exemple); le bien-être des animaux et la zootechnie (transport, abattage, le domaine phytosanitaire (OGM, pesticides, agriculture biologique). La fédération européenne pour la santé animale et la sécurité sanitaire (FESASS) est une organisation qui représente les éleveurs. Elle regroupe 8 pays : Belgique, France, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-bas, Espagne et Portugal. Créée en 2001, elle a pour but de renforcer la coopération entre les membres en veillant à la qualité sanitaire des cheptels, facilitant la réalisation des objectifs propres, échangeant des réflexions pour permettre des propositions de stratégies communes. [...]
[...] Il va aussi créer le comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale. Par ce règlement est mis en place un système d'alerte rapide en cas de risque alimentaire pour les états de l'UE ainsi qu'un plan général de gestion des crises, et des mesures en cas de situations d'urgence (suspensions de mise sur le marché ou d'importation). A travers la directive 2003/99/CE du Parlement européen et du Conseil, l'UE va renforcer la surveillance des zoonoses et définir les exigences minimales que les états membres doivent adopter en matière de surveillance. [...]
[...] Les états membres doivent établir également des programmes nationaux de contrôle des agents zoonotiques responsables de maladies animales transmissibles à l'homme. Règlement 2160/2003 du Parlement européen et du Conseil du 17 novembre 2003 Des mesures de contrôle sont mises en place sur les volailles et les porcins pour surveiller les salmonelles notamment. Des règles communautaires sont également établies : Des objectifs sont fixés comme le recensement de la population d'animaux positifs, ils doivent être réalisés avant une date fixée. Les membres doivent également élaborer des programmes nationaux de contrôle qu'ils vont soumettre à la Commission. [...]
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