Robert Solow est né à Brooklyn aux Etats-Unis en 1924. Elève brillant, il décroche une bourse pour l'université de Harvard, où il obtient son doctorat en 1951. A partir de 1950, et durant toute sa carrière, il enseigne au département d'économie du Massachusetts Institute of Technology, où il poursuit une longue collaboration avec son collègue et ami Paul Anthony Samuelson qui est l'un des chefs de file du courant de la synthèse. « Keynésien éclectique » comme il se qualifie lui-même, il a été conseiller des présidents démocrates JF Kennedy et L. Johnson. En 1961, il a obtenu la médaille John Bates Clark. Il a été président de l'American Economic Association en 1979. Il obtient le prix de sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 1987 pour ses contributions à la théorie de la croissance économique.
L'économie peut-elle croître indéfiniment ou sa taille est-elle contrainte par un état stationnaire ?
La question constitue depuis longtemps un sujet de débat entre les économistes. La preuve en est l'abondance des courants théoriques traitant la croissance économique, de Smith à la nouvelle école de Chicago.
L'objectif premier de ce dossier est de s'intéresser aux apports que cet économiste à fait à la théorie de la croissance, puisque c'est grâce à cette dernière qu'il a reçu le prix Nobel.
Tout d'abord nous ferons allusion aux différents courants de pensée précurseurs de Solow, sachant qu'à la base il s'est inspiré des travaux de Harrod et Domar, mais aussi de ceux de Nicolas Kaldor
En second lieu, nous étudierons le modèle de croissance équilibré de Solow. Au départ, il a commencé par mesurer la contribution des différents facteurs de production à la croissance, puis il fini par introduire une variable manquante à l'explication de la croissance, il s'agit là du progrès technique.
Par ailleurs, Solow s'est interrogé sur le rapport entre les innovations, la croissance économique, et plus particulièrement la productivité du travail. Ceci correspond au célèbre paradoxe de Solow. Mais, il s'est également intéressé à de nombreux autres champs de l'analyse économique, tel que la reformulation de la relation de Philips avec son ami Samuelson dont nous parlerons dans notre étude.
Finalement, nous pourrons donc conclure sur les apports de Solow à la théorie, et voir si depuis il y a eu de nouveaux modèles de croissance.
[...] Les théories de la croissance. In Théories Economiques. Rosny: Editions Bréal P.65-84. (Collection Amphi) LA REDACTION DE PROBLEMES ECONOMIQUES. 1969-1999: L'Economie à travers les prix Nobel. Problèmes Economiques, Octobre 1999, nº2637. P.1-40 SOLOW Robert Merton. Théorie de la croissance économique. Paris: Librairie Armand Collin P.155. [...]
[...] En effet, il a mené le combat contre Joan Violet Robinson et les économistes postkeynésiens dans la guerre des deux Cambridge qui a fait rage dans les années 1960, et dont l'objet porté précisément sur la théorie du capital et de la croissance, en particulier sur les fonctions de production agrégées que Solow et ses collègues postulaient. Il a apporté des contributions dans plusieurs domaines de l'économie, et il a présenté un modèle sur la théorie de la croissance, à la fois avec des outils keynésiens et classiques. [...]
[...] Une économie riche peut avoir un taux de croissance plus fort qu'une économie pauvre, car elle est plus éloignée de son propre état stationnaire. Sur le graphique c'est le cas de l'économie par rapport à l'économie b qui a le même n et δ, mais un taux d'épargne s différent. L'ajout d'une variable supplémentaire : le progrès technique exogène Solow se rend compte que la variable manquante est le progrès technique, puisque des innovations peuvent permettre d'augmenter la production. Ici cette variable est exogène puisqu'elle n'entre pas dans le calcul des agents économiques. [...]
[...] On part du principe de l'accumulation du capital, c'est-à-dire qu'au départ il n'y a pas de capital dans l'économie, on l'accumule et il devient important, d'où des rendements d'échelles décroissants, ce qui fait que l'incitation à accumuler est moindre et l'accumulation cesse. Donc, l'augmentation du Produit Intérieur Brut s'arrête ainsi que la croissance de la population. Ricardo avait ainsi montré que l'économie tendait vers l'état stationnaire en raison de la rareté de la terre. Par la suite, nous traiterons deux cas bien précis dont Solow s'est partiellement inspiré. Harrod et Domar Leur modèle est généralement considéré comme le modèle de croissance keynésien. [...]
[...] Source : Cours d'histoire de la pensée économique de M. NYS Solow et Samuelson, lisent cet article dans Economica, et vérifient si cela fonctionne aussi pour les Etats-Unis sur la période 1900-1958. Mais, le nuage obtenu est non significatif, donc ils remplacent le taux de salaire par la variation des prix. Et, ils obtiennent une courbe de la même allure, qui montre que la variation des prix est sensible au taux de chômage. Pour pouvoir passer de la courbe des de Phillips à celle de Solow- Samuelson, il faut une stabilité dans la répartition du revenu, c'est-à- dire qu'il faut que les parts du profit restent les mêmes dans la société. [...]
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