L'organisation scientifique du travail repose sur l'observation des méthodes de travail et les recherches qui en découlent, permettant à l'entreprise de fonctionner avec le maximum d'efficacité. C'est Frederick Winslow Taylor qui en est à l'origine, il publie en 1912, son ouvrage Principles of scientific management, qui expose les principes de l'OST.
Le taylorisme, puis le fordisme sont l'application de l'OST (...)
[...] On peut résumer ce système par le principe des 5 zéros olympiques : zéro stock, zéro délai, zéro défaut, zéro panne et zéro papier (tout est informatisé) Conséquences : La production à flux tendus permet la disparition des stocks et des délais : le travail s'intensifie et le salarié devient responsable (il culpabilise lorsqu'il ne travail pas) Le nouveau productivisme : on appelle nouveau productivisme l'ensemble des techniques de production (machines, organisation du travail) qui soient les plus réactives possibles aux variations de la demande en utilisant les techniques modernes de communication. Attention ce n'est pas la disparition du Taylorisme, notamment dans les services comme l'hôtellerie et la restauration. La production du travail et la croissance L'intensité capitalistique : relation entre la production et le facteur capital utilisé pour cette production. [...]
[...] Avec l'ouverture de la France sur l'économie internationale notamment, des augmentations rapides et régulières de salaires deviennent contradictoires parce qu'il faut compétitif (compétitivité prix) au niveau international. Ce n'est qu'avec les années 1970 - 1980 et l'apparition de nouvelles règles du jeu en matière d'organisation du travail (concurrence internationale, diversification, importance de la qualité, délais rapides, politique de service après-vente, course à l'innovation) que le taylorisme est remis en cause. Les salariés qui acceptaient le contrat social et le système, le remettent en question : les primes ne sont plus suffisantes pour compenser la dégradation de la qualité du travail. [...]
[...] Dans le premier cas on augmente les gains de productivité, puisque en une heure un travailleur produit plus qu'auparavant. Dans le second cas, on réduit le chômage, puisque l'on embauche des travailleurs. II Le monde du travail et son évolution Les conditions du salariat et la mutation de la population active Pendant les 30 glorieuses, le salariat progresse, mais les salariés acceptent de moins en moins les mauvaises conditions de travail du fordisme : émiettement des taches, caractère répétitif, cadences exigeantes, contrôle permanent, en contre partie d'une hausse régulière des rémunérations. [...]
[...] L'individualisme des rémunérations : la valeur d'un salarié réside de plus en plus dans ce qui le distingue des autres salariés de moins en moins dans ce qu'il à en commun avec eux. En effet alors que l'on rémunérait grâce à une grille de convention collective, durant la période fordiste, ce sont désormais les compétences propres à chaque salarié qui priment pour déterminer les rémunérations. Des inégalités entre les salariés (sont en cause les différences de salaires dues à l‘individualisme des rémunérations). La solidarité entre les salariés diminue, et la compétition est stimulée. Les rapports au travail deviennent parfois difficiles. [...]
[...] L'ascenseur social est en panne. De même, les recruteurs attendent une polyvalence de la part du salarié. Puisque que les qualifications sont de plus en plus présentes de part le diplôme, l'attente se fait au niveau des compétences (le savoir-être, savoir communiquer, le gout des responsabilités et du travail en équipe). On passe d'un recrutement basé sur les qualifications à un recrutement reposant sur les compétences. Le modèle d'emploi standard est remis en cause, il s'agit de prendre en compte les différences de qualification, d'aptitudes et de motivations supposées être à l'origine de la réussite économique. [...]
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