Les théories traditionnelles de la croissance désignent toutes les théories économiques formulées avant les nouvelles théories de la croissance (ou encore théories de la croissance endogène). La différence se fait au niveau des moteurs de la croissance : pour les théories traditionnelles, la croissance est notamment due à des facteurs externes (population, progrès technique,…), alors que les nouvelles théories mettent l'accent sur les facteurs endogènes ou internes.
Smith et Ricardo sont les premiers à s'intéresser à la problématique de la croissance, dans une perspective classique. Au milieu du 20ème siècle, les économistes Harrod et Domar s'intéressent à la croissance dans une perspective keynésienne. Peu après, Solow développe son modèle de croissance exogène, basé sur le progrès technique, modèle qui lui valut un prix Nobel.
[...] Dans les modèles de Harrod et Domar, la croissance est équilibrée lorsque la production évolue en harmonie avec la demande. Le problème est que la demande varie de façon immédiate, mais que l'offre a du mal à s'ajuster (rigidité à court terme : le taux d'intérêt, les prix, les salaires). Trois taux de croissance sont distingués : - Taux de croissance effectif : celui qui se réalise réellement - Taux de croissance garanti : taux anticipé par les entreprises, pour lequel elles investissent par anticipation. [...]
[...] Lorsque L et PGF croissent, le capital K s'ajuste en fonction de cette croissance (cas L'économie suit donc un sentier de croissance en croissant par palier en fonction de la croissance de la population et du progrès technique. D'après Solow, chaque économie converge vers son palier de stabilité. Dans les faits, comme la croissance due au progrès technique est difficile à mesurer, le résidu non expliqué par la croissance de la population est considéré comme la croissance due au progrès technique : c'est le résidu de Solow. [...]
[...] C'est la part du revenu national non capté par les travailleurs et les propriétaires fonciers. Le profit est la source de l'accumulation du capital : le surplus non consommé est investi. Mécanisme L'accumulation du capital entraîne une augmentation de la demande de main d'œuvre. Les salaires sont alors transitoirement plus élevés jusqu'à ce que la démographie conduise à un réajustement au salaire de subsistance. Un nombre plus élevé de travailleurs induit une demande plus grande de grains, d'où une augmentation des prix et la mise en culture de terres moins productives. [...]
[...] C'est l'état stationnaire. Dépassements possibles Selon Ricardo, le commerce international peut faire progresser le volume du produit par la spécialisation des pays. Smith introduit l'idée de productivité avec la spécialisation des tâches (la manufacture d'épingles). Cependant ni l'un ni l'autre ne voient la croissance comme possible au long terme. La loi des rendements marginaux décroissants dans l'agriculture prédomine et toute économie tend vers un Etat stationnaire. Les keynésiens : Harrod et Domar : la croissance instable, sur le fil du rasoir Keynes a mis en lumière le rôle de la demande dans l'économie. [...]
[...] Les théories traditionnelles de la croissance Les théories traditionnelles de la croissance désignent toutes les théories économiques formulées avant les nouvelles théories de la croissance (ou encore théories de la croissance endogène). La différence se fait au niveau des moteurs de la croissance : pour les théories traditionnelles, la croissance est notamment due à des facteurs externes (population, progrès technique, alors que les nouvelles théories mettent l'accent sur les facteurs endogènes ou internes. Smith et Ricardo sont les premiers à s'intéresser à la problématique de la croissance, dans une perspective classique. [...]
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