La croissance est un phénomène économique récent. Jusqu'à la révolution industrielle, l'augmentation du revenu par habitant était un phénomène pratiquement imperceptible. D'après les données de l'historien de la croissance Angus Madison, celle-ci n'aurait pas dépassé 0,2% par an entre 1400 et 1820 en Europe de l'ouest. La croissance se définie généralement comme « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d'un indicateur de dimension, le produit global net en terme réels ». L'indicateur généralement retenu est soit le PIB soit le PNB, éventuellement le PIB par tête. La spécificité des théories de la croissance est d'analyser l'économie sur une longue période et de la présenter de façon dynamique. Après la seconde guerre mondiale s'ouvre une période de forte croissance économique, les « trente glorieuses », où la croissance moyenne annuelle du PIB est proche de 5%. Mais cette croissance prend fin dans les années 1970. Alors que l'entre-deux-guerres est marqué par un foisonnement de théories sur les cycles et la crise, les " trente glorieuse " et la période contemporaine se caractérisent par une importante réflexion sur la croissance économique. Les économistes tentent de cerner les causes de la croissance et de déterminer si celle-ci est un phénomène illimité ou bien si la croissance doit inévitablement finir. Différentes réponses sont apportées selon les écoles de pensée
[...] Les théories de la croissance économique Introduction La croissance est un phénomène économique récent. Jusqu'à la révolution industrielle, l'augmentation du revenu par habitant était un phénomène pratiquement imperceptible. D'après les données de l'historien de la croissance Angus Madison, celle-ci n'aurait pas dépassé par an entre 1400 et 1820 en Europe de l'ouest. La croissance se définie généralement comme l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d'un indicateur de dimension, le produit global net en terme réels L'indicateur généralement retenu est soit le PIB soit le PNB, éventuellement le PIB par tête. [...]
[...] taux de croissance naturel : qui assure le plein emploi. Il faudrait taux de croissance garanti = taux de croissance naturel = taux de croissance effectif. Or, les déterminants sont indépendants les uns des autres. L'investissement dépend des anticipations des entrepreneurs, l'épargne est déterminée par le revenu des agents. Les variables étant indépendantes, le taux de croissance effectif a peu de chance d'être un taux de croissance garanti qui assure l'équilibre. Quand bien même les deux seraient égaux, rien n'indique que ce taux de croissance assure le plein emploi. [...]
[...] C'est ce que Harrod appelle la croissance sur le fil du rasoir. II- Les visions optimistes de la croissance une croissance illimitée et stable Solow Solow reproche aux modèles postkeynésiens d'appliquer en longue période des hypothèses de courte période. Pour lui, la flexibilité des variables en longue période permet de supprimer le problème du fil du rasoir La croissance est nécessairement équilibrée car la flexibilité des prix des facteurs de production (le salaire pour l'emploi, le taux d'intérêt pour le capital) permet d'assurer le plein emploi de ces facteurs. [...]
[...] les nouvelles théories de la croissance : la croissance endogène L'apport des nouvelles théories de la croissance réside dans leur démonstration que la croissance génère elle-même de la croissance. En effet, les théories traditionnelles présentaient la croissance comme un phénomène fini, entrant en contradiction avec toutes les observations empiriques qui montraient à l'inverse que la croissance est autoentretenue. Pour les nouvelles théories de la croissance, le facteur résiduel serait en réalité une conséquence de la croissance et expliquerait qu'elle soit cumulative : la croissance entraîne l'accumulation du facteur résiduel, et celui-ci suscite la croissance. [...]
[...] Il faut enfin noter que la croissance comporte aussi des aspects négatifs. Elle a en effet des coûts sociaux, car elle peut ne bénéficier qu'à certaines catégories sociales : elle conduit à l'évolution de la structure de la population active et de l'emploi, ainsi qu'à l'évolution de la structure des revenus. On peut aussi mettre en avant les coûts environnementaux qu'elle comporte. [...]
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