L'engouement pour la titrisation suivie de la hausse des taux d'intérêt a entrainé l'explosion d'une crise économique internationale générée par la crise des subprimes. Les investisseurs financiers ayant perdu beaucoup d'argent sur des titres assis sur des subprimes, ils ont retiré leur fonds des banques. Ces dernières ont par conséquent connu leurs premiers problèmes de liquidité et les prêts interbancaires sont de plus en plus restreints du fait de ces subprimes.
Les banques centrales ont bien tenté d'intervenir mais cela n'a pas suffi. Le système interbancaire est déstabilisé. Les États-Unis entrent en récession dès 2007. Les ménages sont alors surendettés, le risque d'inflation est grandissant, les faillites bancaires s'enchainent… la crise devient alors mondiale et de nombreux pays entrent à leur tour en récession en 2008. C'est alors que les chiffres des indicateurs économiques sont au plus bas. Certains économistes parlent même d'une crise de l'ampleur de celle vécue en 1929.
Quant à la France, elle entre officiellement en récession en 2009. Les plans de relance se succèdent et chaque État fait de son mieux pour améliorer la conjoncture. La France prévoit en décembre 2008 d'injecter 26 milliards d'euros pour relancer l'économie.
La question qui se pose actuellement est donc : à quand une sortie de crise ? Qu'en est-il de la conjoncture actuelle ?
[...] Selon l'INSEE, le PIB au prix du marché correspond au résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. Il se calcule de trois manières différentes : par la production, les dépenses ou les revenus. Calcul du PIB : - Dans l'optique production : Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts (TVA et droits de douane) moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité). [...]
[...] Cependant, tout dépend de ce que l'on entend par sortie de crise Si on pense à une phase d'expansion continue à un rythme supérieur à la tendance longue, alors il faudra attendre deux ou trois ans pour que l'on puisse vraiment parler de sortie de crise. C'est le délai qui sera nécessaire pour que les acteurs économiques se soient désendettés et s'engagent dans un nouveau cycle d'accumulation d'actifs et de dettes. Si on considère que le début de la sortie de crise c'est la fin de la récession, alors il semble que nous n'en soyons plus très loin. Mais même dans le cas d'un rebond de l'activité, les faillites d'entreprises et le chômage tendront à augmenter encore durablement. [...]
[...] En effet, les entreprises, victimes de l'augmentation des prix, de la baisse de la consommation sont en difficulté financière et de ce fait se voient obligées de licencier. C'est ainsi que le taux de chômage a atteint fin mars 2009. On peut voir sur la courbe que le chômage a fortement augmenté suite à la crise, et continuera d'augmenter selon les prévisions. On prévoit que le nombre de chômeurs dans le monde pourrait passer de 190 millions à 210 millions en deux années (2007 2009), la crise toucherait donc 20 millions de personnes. En France, il est prévu chômeurs supplémentaires pour l'année 2009. [...]
[...] Croissance et chômage La croissance est aussi un moyen de mesure de l'économie. Elle désigne l'augmentation durable de l'activité. Le taux de croissance du produit total de l'économie est le taux d'accroissement du nombre d'heures de travail auquel on ajoute le taux d'accroissement de la productivité. La croissance du nombre d'heures de travail peut être due soit à l'augmentation de la population active, soir à une augmentation du temps de travail des salariés. On peut aussi calculer le taux de croissance du pays par tête. [...]
[...] L'inflation peut être définie comme l'augmentation générale du niveau des prix. Celle-ci a une place très importante dans l'économie, en effet elle fait partie des trois grands objectifs de la politique macroéconomique : croissance rapide, plein emploi et inflation faible. La déflation est une baisse persistante du niveau général des prix, alors que la désinflation caractérise une baisse de l'inflation. Inflation, désinflation et déflation Souvent, on étudiera l'inflation sous-jacente, qui est l'évolution du niveau général des prix débarrassée de sa composante conjoncturelle. [...]
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