La croissance économique est un polysémique. On l'entend souvent à l'opposée au développement. On limite généralement la notion de croissance des critères uniquement quantitatifs alors que le développement inclurait aussi des phénomènes qualitatifs. Quelques théoriciens présentent leur conception pour définir, le terme croissance économique.
Selon Kuznets la croissance est essentiellement un phénomène quantitatif, à cet effet, on peut définir la croissance économique d'une nation comme un accroissement durable de la population et du produit par tête.
Perroux affirme, quant à lui, que la croissance est un phénomène irrégulier qui s'accompagne de changements dans la structure et Schumpeter met l'accent sur les effets de la croissance lorsqu'il la définit comme un processus de destruction créatrice qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique détruisant continuellement des éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs.
Dans le cas pratique, l'indicateur utilisé pour mesurer la croissance économique c'est le PIB. Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB.
Quels sont les facteurs qui favorisent et contribuent la croissance économique ?
[...] L'intérêt de propriétaire de l'entreprise est selon eux la maximisation de son profit. Le néoclassique considère que le coût marginal (coût de production d'une unité supplémentaire) est croissant à partir d'un certain seuil, et donc que le chef d'entreprise rationnel doit produire tant que le prix de vente est supérieur au coût marginal. Le profit total est maximal lorsque le coût de la dernière unité produite est égal au prix. Joseph Aloi 1883- 1950 considère que la recherche du profil de la part de l'entrepreneur est au cœur de la croissance du système capitaliste. [...]
[...] D'un autre côté, le taux de profit dépend directement des investissements passés. Le rapport entre l'investissement et le taux de profit dépendant directement du partage de la valeur ajoutée, la croissance est en équilibre si les entreprises parviennent à imposer la répartition des revenus qui rend compatibles les deux liens de causalité. Dans le modèle de Kaldor et de Robinson, le problème du fil de rasoir peut être résolu par la répartition des revenus, c'est celle qui permet d'assurer la croissance équilibrée en ajustant l'épargne à l'investissement (chez Kaldor) et l'investissement source de profit à l'investissement induit par le profit (chez Robinson). [...]
[...] Théoriquement l'investissement est un facteur principal de croissance économique. Ainsi, la théorie keynésienne distingue l'investissement autonome de l'investissement induit par le multiplicateur. L'investissement provient généralement d'une épargne préalable, mais il peut aussi provenir de la création monétaire ou de l'Etat, qui, selon Keynes, a le devoir de socialiser l'investissement. Depuis 1931, Kahn a démontré que l'investissement avait un effet multiplicateur sur la croissance c'est-à-dire que tout investissement signifie l'achat de biens, d'équipement et donc la production de ces biens. Les libéraux et plus particulièrement, les économistes de l'offre, mettent surtout l'accent sur l'effet d'offre de l'investissement (loi de débouché de J. [...]
[...] Cette théorie conduit à démontrer la nécessité du maintien des investissements publics dans une conjoncture difficile. La tentation des gouvernements est souvent grande, en période de crise, de réduire les dépenses d'investissement pour pouvoir maintenir les dépenses courantes. La théorie de la croissance rejoint ici la théorie keynésienne : l'investissement public est nécessaire à la croissance. Une réhabilitation du rôle de l'Etat dans la croissance de longue période Il est nécessaire pour l'Etat de mettre en œuvre une politique d'interventionniste à long terme dans le but de garder le niveau de croissance durable. [...]
[...] Schumpeter affirme que cette quête du surprofit explique la course au progrès technique qui elle- même explique la croissance économique. Dans le cadre de cette analyse, le progrès technique est donc un phénomène économique endogène. L'abandon de l'hypothèse de productivité marginale décroissante L'une des hypothèses de la fonction de production néoclassique est la loi des rendements décroissants, c'est-à-dire la productivité marginale décroissante de chacun des facteurs de production. On comprend que les rendements décroissants ont tendance à neutraliser la croissance de longue période puisqu' faut des imputes en plus important pour des gains de production de plus en plus faibles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture