« La Terre pourra-t-elle nourrir tous les hommes à l’avenir ? »

Résumé du document

La terre est aujourd'hui peuplée de quelques 6,5 milliards d'habitants. Sa production est largement suffisante pour nourrir toute cette population, cependant quelques 800 millions de personnes souffrent de mal nutrition.
Selon les prévisions des spécialistes, la population globale devrait continuer de croître pour atteindre le cap des 9 milliards d'individus à l'horizon 2050. Dans un même temps, des bouleversements climatiques et une surexploitation des ressources affaiblissent peu à peu la capacité de production de nourriture de notre planète.
Aussi, il est légitime de se demander si à l'avenir, la terre sera capable de nourrir tous les hommes.
Afin de répondre à cette problématique, nous ferons un bilan de la situation actuelle après avoir rappelé l'importance de la nourriture pour la survie humaine. Ensuite, nous analyserons les menaces pesant sur notre planète et sur sa production de nourriture : augmentation de la population, bouleversements climatiques, diminution des surfaces arables…autant d'éléments laissant paraître un futur inquiétant.
Pour finir, nous tacherons de mettre en lumière des solutions, qui appliquées consciencieusement pourraient permettre une meilleure alimentation de la population mondiale.

Extraits

[...] Les faits sur les cultures vivrières dont nous sommes tributaires Le blé, le riz et le maïs fournissent à la population mondiale un peu plus de de l'énergie alimentaire dérivée des végétaux. Le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent un autre Il est essentiel d'assurer la pérennité de la diversité génétique de ces cultures dominantes pour éviter leur exposition aux maladies qui pourraient être néfastes à la production à l'échelle mondiale. Le blé . Le blé est le grain céréalier dont la culture est la plus étendue; il occupe de toutes les terres cultivées de la planète. [...]

[...] Le nombre de personnes sous alimentées a donc diminué de manière significative. Pourtant, aujourd'hui des millions de personnes souffrent encore de ce problème. Même lorsque les ressources alimentaires sont adéquates au niveau national, la faim et la malnutrition existent toujours, sous une forme ou une autre. Une mauvaise répartition des ressources en est sûrement la cause puisque la production mondiale est suffisante pour nourrir l'ensemble des êtres vivants. Paradoxalement, dans les pays industrialisés, on observe le phénomène inverse. La mal-bouffe est un problème croissant. [...]

[...] Et parce que ce sont elles aussi qui, dans plusieurs régions, conservent les meilleures semences pour les plantations, elles jouent un rôle tout aussi important dans la gestion des ressources phytogénétiques. Les chercheurs peuvent en apprendre des agriculteurs comme les agriculteurs ont beaucoup à apprendre des chercheurs. Ainsi, les connaissances d'un agriculteur sur l'environnement et les variétés locales sont incomparables. De même, l'apprentissage des techniques complexes de la phytosélection moderne est un atout majeur. L'agrobiodiversité peut être synonyme de stabilité pour les agriculteurs qui cultivent un grand nombre d'espèces végétales. Si une culture ou une variété ne donne aucun résultat, les autres espèces cultivées peuvent compenser. [...]

[...] pour maintenir la vie. L'exploitation de ces ressources sera encore plus grande qu'aujourd'hui et celles-ci s'en trouveront menacées. De plus, la présence plus importante de jeunes ayant besoin d'un emploi et de personnes âgées nécessitant une couverture sociale, en 2030, provoquera un accroissement de la pression démographique sur les institutions, les Gouvernements, sur la société en général et un accroissement de la pression démographique sur l'environnement mondial. Aujourd'hui, beaucoup de démographes pensent que la meilleure manière de favoriser le développement est justement de réduire la croissance de la population mondiale. [...]

[...] A l'inverse, les régions affamées s'identifient largement aux zones les plus en retard dans la voie du développement, c'est-à-dire en grande partie à l'Afrique Noire (en 15 ans, le nombre de personnes sous-alimentées s'est accru de en Afrique de l'Est et de en Afrique Centrale), mais aussi certains pays du Proche et Moyen Orient compris le Pakistan), ou de l'arc andin en Amérique du Sud et quelques pays d'Asie Orientale. Cette carte recouvre, bien sûr, largement celle du dénuement financier absolu. On sait que 1,1 milliard d'humains vivent avec moins d'un dollar par jour. [...]