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Le capitaliste cherche continuellement à accroître sa plus-value et cela passe en partie par une hausse de la productivité du travail rendue possible par l'innovation permanente dans les instruments et méthodes de travail. Marx sur ce point a entièrement raison dans la mesure où l'histoire de l'industrie est marquée par une révolution constante des techniques afin d'accroître continuellement la productivité. Il s'agit ici de s'interroger sur cette hausse de la productivité, au cœur des préoccupations du capitalisme, et sur les raisons dont elle peut être considérée, ou non, comme un bienfait pour la société.
[...] Par ailleurs, les usines, extrêmement polluantes ou encore les centrales nucléaires, bien que d'une efficacité remarquable, tournent à plein régime au détriment de l'environnement : pollutions chimiques des sols et de l'eau, pollutions de l'air, fragilisation des écosystèmes, de la couche d'ozone Force et de constater que la hausse de la productivité du travail a des conséquences catastrophiques qui sont aujourd'hui pleinement visibles à travers notamment le réchauffement climatique, ou encore l'augmentation des catastrophes naturelles. II. La course à la productivité n'est pas un bienfait pour la société La liste des raisons pour lesquelles la course à la productivité n'est pas un bienfait pour la société s'allonge considérablement. La recherche d'une augmentation de la force productive est devenue à l'heure un véritable leitmotiv et un but à atteindre à tout prix. Force est de constater que le prix humain et social de cette course effrénée est actuellement alarmant. [...]
[...] La tendance à la hausse de la productivité du travail doit-elle être considérée comme un bienfait du capitalisme ? Le capitaliste cherche continuellement à accroître sa plus-value et cela passe en partie par une hausse de la productivité du travail rendue possible par l'innovation permanente dans les instruments et méthodes de travail. Marx sur ce point a entièrement raison dans la mesure où l'histoire de l'industrie est marquée par une révolution constante des techniques afin d'accroître continuellement la productivité. Il s'agit ici de s'interroger sur cette hausse de la productivité, au cœur des préoccupations du capitalisme, et sur les raisons dont elle peut être considérée, ou non, comme un bienfait pour la société. [...]
[...] Dans un premier temps, la hausse de la productivité du travail peut indéniablement être considérée comme un bienfait du capitalisme. En effet, il est possible de retracer un cheminement de cause à effet bénéfique partant, à l'origine, d'une augmentation de la productivité du travail. Cette dernière permet, dans un premier temps, de diminuer le temps socialement nécessaire à la production d'une marchandise, d'en produire une quantité plus importante (sans augmenter le temps ni l'intensité du travail), de baisser son prix sur le marché et donc d'augmenter le pouvoir d'achat des consommateurs. [...]
[...] Au regard de ces considérations, à une hausse de l'offre initiale (du fait de l'augmentation de la productivité du travail) s'ajoute un accroissement de la demande globale (consommation, investissement et dépense publique). Cette rencontre ajustée entre l'offre et la demande permet un accroissement de la richesse et donc une croissance de l'économie qui génère des emplois et un niveau de vie plus élevé. Ainsi, les gains de productivité, mesurant l'accroissement de l'efficacité des facteurs de production, permettent l'accumulation d'un surplus de richesse qui se partage entre la hausse des salaires (bénéfice pour le travailleur), des profits (bénéfice pour l'entreprise) et la baisse des prix (bénéfice pour le consommateur). [...]
[...] Il convient également de mentionner que la recherche de gains de productivité accroît les inégalités dans la mesure où elle tend à supprimer les emplois les moins qualifiés, et accroît la richesse des cadres industriels dirigeants. L'émergence des caisses automatiques au supermarché, de conducteurs robotisés ou encore des machines toujours plus complexes fait office de témoin. Par ailleurs, bien que la croissance économique entraîne une augmentation importante du profit et donc des salaires, la hausse de ces derniers n'est que minime en comparaison à celle des profits et l'exploitation des travailleurs (comme nous l'avons étudié précédemment) bat encore son plein. [...]
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