Progrès technique, utilisateur, avancées technologiques, maîtrise, société, domination, nature, rationalité, déshumanisation, travail, animal social, Descartes, Hans Jonas, Nietzsche, Hegel, Marx, science, production, irréversibilité, corps, âme, humanité, aliénation
La technique et les avancées technologiques d'aujourd'hui semblent susciter plus de méfiance que d'enthousiasme. Ce retournement est notamment dû aux effets secondaires imprévisibles ou imprévus de certaines technologies ou innovations technologiques : exposition aux ondes de nos appareils électroniques ou écrans de téléphone, déshumanisation des travailleurs touchés par les algorithmes, voire destruction pure et simple d'emplois, manipulation médicale de gènes ou d'embryons, etc. La liste se rallonge de plus en plus.
[...] Les créations technologiques ont évolué au-delà des humains. L'homme ne peut pas le contrôler. L'aliénation signifie que l'objet est indépendant et que le travail existe en dehors du travailleur. Ce n'est pas parce que nous créons un objet technique par notre travail que nous maîtrisons son évolution. La Bible nous dit que Dieu a contraint les hommes à travailler la terre jusqu'à leur mort. La nature ne dépend pas de nous : nous en dépendons. Toute technologie est conçue principalement pour suivre une intention, poursuivre un but, viser un but. [...]
[...] Pas étonnant que nous finissions par avoir l'impression de vivre dans un monde plein de machines et d'outils que nous ne pouvons pas contrôler, et que nous en devenions les esclaves. La formule « peut-on » amène à se poser des questions de possibilité à un niveau pratique. Il faut distinguer pouvoir et devoir : faut-il absolument maîtriser le développement technique ? Le développement tourne autour des limites de la main-d'œuvre. Le progrès scientifique ou technologique n'est pas neutre, mais plutôt qu'il postule une conception philosophique de ce qu'est la nature. [...]
[...] Par conséquent, le but du couteau est de pouvoir trancher. Cependant, lorsque l'utilisation d'une technologie se généralise, elle peut avoir des effets et des conséquences que les inventeurs n'ont pas toujours prévus. Cela explique pourquoi toute révolution technologique entraîne toujours un changement social au niveau social, politique et culturel. De la révolution néolithique, avec l'invention de l'agriculture, de l'élevage et de la métallurgie, conduisant à la colonisation, en passant par la révolution industrielle, conduisant à une plus grande urbanisation, au taylorisme et à la naissance de la société de consommation, à la révolution numérique, avec la robotique et les progrès artificiels en intelligence, nous ne connaissons toujours pas l'impact sur notre mode de vie. [...]
[...] Nous pouvons conclure que le développement de la technologie va s'accélérer et s'intensifier à partir du moment où l'homme commencera à traiter la nature comme un objet, plutôt que l'environnement dans lequel il est plongé comme une partie intégrante. Ce phénomène ne se rencontre pas ni ne se manifeste sous une forme plus affaiblie, dans les civilisations qui envisagent la relation entre l'homme et la nature de manière plus inclusive. Pour Bacon, la nature ne peut être maîtrisée qu'en lui obéissant. Presque tout est un outil de la main et de l'esprit. [...]
[...] La technique laisse-t-elle aux utilisateurs la liberté de choisir son utilisation et se laisse-t-elle maitrisée pour atteindre le progrès ? Sujet : Peut-on maîtriser le progrès technique ? La technique vient du mot grec technê, qui est synonyme d'art et de compétence, et peut provenir de trois sources différentes, l'imitation, la connaissance des règles et la connaissance de la science, et sa poursuite est de donner aux humains une meilleure compréhension de la nature. Le progrès technique, d'autre part, comprend l'avancement continu des trois sources de technologie mentionnées ci-dessus. [...]
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