Dans le contexte d'une croissance soutenue d'environ 5% l'an, les entreprises des années 1945-1975 ont dû appliquer les principes du taylorisme. Il s'agissait d'accroître la productivité du travail par la parcellisation des tâches, la séparation entre la conception et l'exécution du travail. Les économies d'échelle ont ainsi diminué les coûts tandis que les prix pouvaient croître grâce à l'indexation des salaires et la redistribution des gains de productivité.
Les principes de Taylor trouvent donc leur pleine justification dans un contexte de croissance. Cependant ils trouvent aussi leur contestation.
Comment satisfaire une demande de diversité tout en augmentant la productivité ?
Le taylorisme semble alors moribond, l'heure est à la démocratie en entreprise, la responsabilisation des salariés, la motivation par l'autonomie, alors que Taylor refusait aux ouvriers la possibilité d'intervenir dans l'exécution de leur travail. Cependant, même si notre économie de service semble mal adaptée à l'OST, beaucoup de salariés affirment avoir un travail purement répétitif, que ce soit dans le secteur bancaire ou informatique.
Le taylorisme n'a-t-il pas survécu aux changements économiques et sociaux, ou, au contraire, s'est-il adapté aux nouvelles exigences de diversité et de productivité ?
[...] LA première partie étudiera le fonctionnement du JAT sous l'angle de l'organisation du travail. Malgré un discours dominant sur l'autonomie accrue des salariés il semble pourtant que les principes tayloriens se soient adaptés. La seconde partie analysera ce néo-taylorisme. le jat permet d'accroitre la productivité Les principes du JAT Les 5 zéros : zéro défaut (qualité totale), zéro stock, zéro délai, zéro papier, zéro panne. Mettre en œuvre ces principes venus du Japon (OHNO) nécessite une organisation rigoureuse entièrement fondée sur les processus. [...]
[...] Leurs composants internes sont standardisés ; les biens apparaîtront différents par leur habillage (montre Swatch) ou leurs options (automobile) qui correspondent aux modules (air-bag, couleur de pull chez Benetton, face avant du lecteur CD). Conséquences : gains de productivité en début de chaîne. Le produit est donc bien standardisé et répond à une demande de diversité grâce aux différents modules adaptables. Il semble bien que le taylorisme se soit adapté. Ses principes sont appliqués mais apparaissent sous un nouveau jour. De nouvelles structures pour un nouveau taylorisme Le JAT repose sur la circulation de l'information. Elle doit parvenir au service ou aux salariés qui doit la traiter =>décentralisation de l'information. [...]
[...] Le taylorisme est-il un mode d'organisation du travail dépassé ? Introduction Dans le contexte d'une croissance soutenue d'environ l'an, les entreprises des années 1945-1975 ont dû appliquer les principes du taylorisme. Il s'agissait d'accroître la productivité du travail par la parcellisation des tâches, la séparation entre la conception et l'exécution du travail. Les économies d'échelles ont ainsi diminué les coûts tandis que les prix pouvaient croître grâce à l'indexation des salaires et la redistribution des gains de productivité. Les principes de Taylor trouvent donc leur pleine justification dans un contexte de croissance. [...]
[...] La fin du travail répétitif ? En 1991, la moitié des salariés déclarent avoir un travail répétitif, en majorité dans l'agriculture et l'industrie (automobile et textile). Cette intensification apparaît plus nettement chez les ouvriers mais la progression est plus manifeste pour les professions intermédiaires. La qualification ne semble pas donc être un rempart contre le travail prescrit. Le secteur non plus, le travail taylorisé est ressenti par les responsables commerciaux des banques (discipline et ordinateur), les serveurs de fast-food et les soutiens d'Internet ces derniers sont spécialisés en informatique et répondent aux consommateurs en hot-line. [...]
[...] Il s'est adapté pour résoudre la contradiction apparente entre la productivité et la demande de diversité. Il semble donc que le taylorisme soit le mode de production le plus efficace. Cependant ce n'est pas un phénomène naturel, il est le fruit de choix politiques –restaurer les profits- et économiques - une moindre répartition des gains de productivité en faveur des salariés. De plus, si ce néo-taylorisme semble convenir aux pays occidentaux, il est certain que le taylorisme classique est toujours de mise dans les nouveaux pays industrialisés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture