Parallèlement à l'avènement de la mondialisation s'est développé un besoin de régulation de celle-ci surtout en ce qui concerne les marchés financiers comportant une importante dimension spéculative. Lancée en 1972 par l'économiste James Tobin, la taxe Tobin sera interprétée dans les années 1990 comme une réponse à cette nécessité de limitation de la spéculation autant que de justice sociale puisque ses bénéfices se destinent à améliorer le sort des pays du Tiers monde. Néanmoins cette taxe a été largement détournée de son objectif principal puisque Tobin souhaitait au départ restaurer l'autonomie des politiques monétaires en régulant la volatilité des taux des changes.
Or, la taxe de Tobin produit des effets secondaires négatifs sur l'économie internationale aussi certains diront que c'est « un grain de sables dans le mécanique bien huilée des marchés ».
Il s'agira donc de présenter les objectifs de cette taxe afin de montrer les raisons de son échec et ses faiblesses.
[...] La France il y a quelques années, frôlé l'instauration de cette taxe. En effet, les députés français ont adopté le 19 novembre dans le cadre d'un projet de loi de finances pour 2002, une taxation des mouvements de capitaux sur le marché des changes, mais le Sénat a rejeté cette proposition. Cependant, l'instauration d'une taxe de type Tobin reste d'actualité, François Bayrou soutenait l'instauration de celle-ci et la mise en place d'une telle taxe figurait dans le pacte présidentiel de Ségolène Royal. [...]
[...] La constitution d'un fond pour aider au développement et à la lutte contre la pauvreté. Le second avantage de cette taxe n'est pas au centre de préoccupations économiques mais plutôt sociales, c'est la constitution d'un fond en faveur des pays en développement. En effet même si la constitution de ce fond n'est pas le but principal de la taxe Tobin, c'est celui la meilleure façon d'utiliser les bénéfices de ladite taxe. Plusieurs estimations sont avancées pour appréhender les rentrées fiscales de cette taxe. [...]
[...] Chaque transaction sera d'autant plus coûteuse que son horizon temporel est bref ; c'est-à-dire que les opérations spéculatives de court terme seront très taxées. C'est bien cet esprit qui est conservé par le principal prolongement de la taxe formulé, par B.Spahn en 1996. Celui-ci propose en effet d'installer une taxe à taux double : un taux faible pour les transactions ordinaires et une surtaxe pour les bénéfices issus de transactions à très court terme assimilables à de la spéculation. En résumé, la taxe Tobin consiste en une taxation de faible pourcentage des flux de capitaux à court terme sur le marché des changes. [...]
[...] La Taxe Tobin Parallèlement à l'avènement de la mondialisation s'est développé un besoin de régulation de celle-ci surtout en ce qui concerne les marchés financiers comportant une importante dimension spéculative. Lancée en 1972 par l'économiste James Tobin, la taxe Tobin sera interprétée dans les années 1990 comme une réponse à cette nécessité de limitation de la spéculation autant que de justice sociale puisque ses bénéfices se destinent à améliorer le sort des pays du Tiers monde. Néanmoins cette taxe a été largement détournée de son objectif principal puisque Tobin souhaitait au départ restaurer l'autonomie des politiques monétaires en régulant la volatilité des taux des changes. [...]
[...] La taxe Tobin serait aussi incompatible avec le secret bancaire puisqu'une traçabilité des flux est nécessaire L'efficacité relative de la taxe. L'efficacité de la taxe reste discutable, le degré de dissuasion reste marginal étant donné le taux de la taxe, néanmoins une taxe plus élevés serai une entrave au libre échange et donc au commerce international. De plus la taxe serai moine efficace aujourd'hui que dans les années 1970 ou elle a été inventée car le marché des changes est moins spéculatif qu'avant. [...]
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