L'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée. Le taux d'intérêt a deux approches : celle de coût de la renonciation à la consommation présente, celle de coût de renonciation à la liquidité. Ici, on peut s'intéresser au niveau et à la structure de l'épargne. Quelle est l'influence du taux d'intérêt sur l'épargne ?
On s'intéresse ici au côté offre du marché des fonds prêtables et donc à l'arbitrage consommation présente - consommation future. On distingue deux effets : un effet substitution toujours favorable à la consommation future (épargne) ; un effet revenu dont le sens va dépendre de la situation de l'agent (prêteur ou emprunteur) : positif pour le prêteur, négatif pour l'emprunteur.
[...] On s'intéresse ici au motif de spéculation de la demande de monnaie. On sait que celle-ci est fonction décroissante du taux d'intérêt, car les agents raisonnent par rapport à un taux d'intérêt conventionnel. Si le taux en vigueur est supérieur à ce dernier, les agents vont anticiper sa baisse et donc une hausse du cours des titres : ils vont donc demander des titres, car ils anticipent une plus value : la demande de monnaie va donc baisser. Donc, un haut niveau de taux d'intérêt implique une répartition de l'épargne en faveur du placement et au détriment de la thésaurisation. [...]
[...] Conclusion On voit donc que selon le cadre théorique envisagé, le taux d'intérêt non seulement ne joue de la même manière sur le niveau d'épargne, mais ne vise pas forcément à expliquer ce dernier, mais plutôt la répartition de l'épargne. Par ailleurs, aujourd'hui, il y a une tendance à l'homogénéisation des taux d'intérêt à long terme de l'économie sous l'effet de la globalisation financière. Or on n'observe toujours pas de convergence des taux d'épargne : il existerait donc d'autres facteurs déterminants de l'épargne. [...]
[...] Taux d'intérêt et épargne des ménages L'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée. Le taux d'intérêt à deux approches: celle de coût de la renonciation à la consommation présente, celle de coût de renonciation à la liquidité. Ici, on peut s'intéresser au niveau et à la structure de l'épargne. Quelle est l'influence du taux d'intérêt sur l'épargne ? Dans un premier temps, nous verrons l'influence du taux d'intérêt sur le niveau de l'épargne et ensuite ses conséquences sur la structure de l'épargne. [...]
[...] Pour lui, si on accepte ce cadre de pensée, toute hausse du taux d'intérêt va affecter négativement le niveau d'investissement (il y a moins d'investissement dont l'efficacité marginale anticipée du capital sera supérieure au taux d'intérêt) et donc, le niveau de revenu à travers l'effet multiplicateur. Cette baisse de revenu va entraîner une baisse de la consommation moins que proportionnelle au revenu (loi psychologique fondamentale) et donc une baisse du niveau d'épargne qui équilibrera le marché = S). On a donc un effet opposé du taux d'intérêt sur le niveau d'épargne par rapport à l'approche standard. ll. L'influence du taux d'intérêt sur la structure de l'épargne A. [...]
[...] Enfin, la répartition entre épargne de long terme et épargne de court terme s'explique par la courbe des taux d'intérêt. Généralement, les taux courts sont inférieurs au taux longs (car s'y ajoutent des primes de risque, de liquidité . ) et la courbe des taux est croissante avec l'échéance. Dans cette configuration normale, on s'attend à une répartition favorable à l'épargne de long terme. Cependant, il peut exister ce qu'on appelle un effet ciseau quand les taux courts passent au dessus des taux longs (cf. [...]
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