La place et le rôle de la BCE (Banque Centrale Européenne), en Europe, sont souvent critiqués. La BCE est une autorité supranationale indépendante des pouvoirs politiques, elle est accusée de contribuer à la faible croissance de la zone euro en raison d'une politique restrictive fondée plus particulièrement sur la lutte contre l'inflation. Au contraire, la croissance économique aux Etats-Unis peut s'expliquer en partie par une politique monétaire expansive s'appuyant sur de faibles taux d'intérêt afin de favoriser un niveau d'activité sans éveiller des tensions inflationnistes (accroche).
Ainsi le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête de l'argent et quand on place de l'argent. Ce prix s'exprime sous la forme d'un taux donc en % (...)
[...] Ces modifications des conditions de l'offre favorisent ainsi la croissance. Il apparaît donc qu'un faible niveau des taux d'intérêt favorise la croissance économique par des effets positifs sur les composantes de la demande globale c'est à dire la consommation et l'investissement, des ménages et des entreprises. Cependant, les effets des taux intérêt faibles sur la croissance économique restent controversés (transition). II. Mais la faiblesse des taux d'intérêt n'est pas toujours synonyme de croissance économique. L'expérience montre que de faibles taux d'intérêt ne constituent pas toujours une condition suffisante. [...]
[...] C'est finalement une erreur d'accorder un rôle majeur et décisif aux taux d'intérêt dans l'accélération de la croissance économique. Celle-ci est un processus complexe qui dépend d'une multitude de facteurs comme le démontre la théorie de la croissance endogène (investissement mais aussi degré de qualification de la main d'oeuvre modalités de l'organisation du travail etc.). Par conséquent, sans nier dans certaines circonstances l 'effet des taux intérêt impact doit être relativisé. On peut constater une reprise de la croissance économique sans que les taux d'intérêt soient faibles en raison d'une relance appropriée du budget de l'Etat ou bien d'une amélioration de la croissance mondiale. [...]
[...] Taux d'intérêt faibles ou fort, de toute façon le rythme de croissance en France semble largement insuffisant. Le chômage repart à la hausse et le pouvoir d'achat est en berne c'est la préoccupation des Français. [...]
[...] Le recours au crédit bancaire représente un coût pour les entreprises qui comparent la rentabilité d'un investissement à son coût. Ainsi lorsque la rentabilité économique est supérieur aux taux d'intérêt les sommes empruntées rapportent plus qu'elles ne coûtent, ce qui induit une hausse de la rentabilité financière : c'est l'effet de levier. Ainsi, au cours de la période 1970-1975, la profitabilité (différence entre la rentabilité de l'investissement et les taux d'intérêt réel à long terme) a connu une augmentation de presque 2 points de cette hausse s'explique par la baisse des taux d'intérêt réel à long terme qui deviennent négatifs entre l 973 et 1975 (période de forte inflation) (document 4). [...]
[...] Sujet de Dissertation : Des taux d'intérêt faibles sont-ils une condition de la croissance économique ? La place et le rôle de la (Banque Centrale Européenne), en Europe, sont souvent critiqués. La BCE est une autorité supranationale indépendante des pouvoirs politiques, elle est accusée de contribuer à la faible croissance de la zone euro en raison d'une politique restrictive fondée plus particulièrement sur la lutte contre l'inflation. Au contraire, la croissance économique aux Etats-Unis peut s'expliquer en partie par une politique monétaire expansive s'appuyant sur de faibles taux d'intérêt afin de favoriser un niveau d'activité sans éveiller des tensions inflationnistes (accroche). [...]
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