Le taux d'intérêt est l'une des variables macroéconomiques qui préoccupent le plus les économistes en raison de son lien avec la rentabilité des investissements.
D'une manière très générale, l'intérêt est le revenu tiré d'un prêt ou d'un placement. Il s'agit de la somme que l'emprunteur doit au prêteur en plus du capital, en rémunération du service rendu et du risque encouru. Quand les agents investissent ou épargnent, ils anticipent un rendement, c'est le taux d'intérêt, c'est-à-dire la rentabilité financière des fonds. Le taux d'intérêt est exprimé en pourcentage annuel, mais il est ajustable proportionnellement à la période prise en compte. Le taux intérêt est le pourcentage qui mesure le revenu d'un capital pour une durée déterminée. Les théories classiques et neo-classiques et la théorie keynésienne expliquent différemment la formation du taux intérêt. Elles inspirent donc des politiques monétaires distinctes. Cependant, la majorité des théories jusqu'à une période récente ont développé l'analyse du taux intérêt alors que l'observation empirique révèle une multiplicité de taux intérêt. Les travaux récents portent leur attention sur l'articulation de ces taux qui constitue la structure du taux intérêt.
[...] Les taux de base bancaire TBB qui représente le coût moyen de leur financement et est applique aux petites et moyennes entreprises et le taux du marche monétaire TMM qui est valable pour les grandes entreprises qui peuvent elles se financer à court terme sur le marché monétaire. La variation des taux directeurs de la banque centrale a un effet à double détente. D'abord, l'effet direct sur les banques est le coût du refinancement. En effet, les ressources empruntées sur le marché monétaire sont directement affectées par la variation des taux directeurs. Tout dépendra donc de la répartition des ressources de la banque. [...]
[...] Les PME souffrent donc doublement d'une hausse des taux d'intérêt : d'une part, comme les grandes entreprises, elles doivent abandonner les projets d'investissement les moins rentables, et d'autre part elles doivent parfois abandonner également les projets rentables puisqu'elles n'ont pas les moyens de le financer (le seul moyen étant souvent l'autofinancement). - Les effets de richesse : Les taux d'intérêt affectent directement la demande de biens et services par leur rôle dans la valorisation des actifs financiers. Le prix des obligations est lié négativement au taux d'intérêt. [...]
[...] Une des fonctions de l'épargne est justement de se prévenir de cette incertitude. Les entreprises peuvent théoriquement financer leurs investissements de quatre manières : endettement auprès des banques, par emprunt sur le marché financier, par autofinancement ou par augmentation du capital. Quel que soit son mode de financement, l'entreprise qui investit paye un prix égal au taux d'intérêt réel pour dépenser des ressources aujourd'hui dans le but d'obtenir un revenu supplémentaire à une date future. Par un effet de substitution, une hausse du taux d'intérêt incite les entreprises à renoncer aux projets d'investissements dont les revenus attendus ne couvrent plus la dépense initiale. [...]
[...] Détermine en des circonstances données le taux effectif d'intérêt. La quantité de monnaie résulte pour Keynes de la décision des autorités monétaires, supposées pouvoir agir de manière efficace sur le comportement des banques. Keynes précise : C'est par cette voie et de cette manière que la quantité de monnaie pénètre dans le schéma économique La détermination du taux intérêt par la confrontation de la préférence pour la liquidité a la quantité de monnaie disponible est donc pour Keynes le canal majeur d'intégration du secteur monétaire au secteur reel. [...]
[...] C'est ce que le taux d'intérêt réel tente de faire. On obtient donc, avec π le taux d'inflation, i le taux d'intérêt nominal et r le taux d'intérêt réel : 1+r = Pour de petites valeurs de i et π, on a : r = i π De ce raisonnement, la formule de Fisher est née : im= taux intérêt reel ir= taux intérêt reel Π=taux d'inflation anticipé en t r + π Cette analyse a eu le mérite d'introduire une distinction forte entre le taux intérêt reel et le taux intérêt nominal et desouligner le rôle des anticipations dans la formation des taux intérêt Le caractère monétaire des variables qui déterminent le taux intérêt chez Keynes Le taux intérêt est le prix auquel le désir de maintenir la richesse sous forme liquide se concilie avec la quantité de monnaie disponible. [...]
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