A une telle question, il faut constater la forte influence qu'exercent les taux de change sur la Balance Commerciale d'une part et sur les taux d'intérêt et l'inflation d'autre part. Dans un second temps, il faut constater les vertus attendues de la stabilité des échanges et les atouts qu'a pu représenté une monnaie forte dans les années 1980. En dernière analyse, il apparaît pourtant que le cercle vertueux des monnaies fortes s'est dissipé et les autorités monétaires peuvent aujourd'hui difficilement prétendre sur le marché d'échange international au volontarisme (...)
[...] Les atouts de la stabilité des changes avec : 1. La limitation du risque de change L'incidence des taux de change s'exerce par l'existence ou non d'une stabilité. Cette instabilité semble garante d'une stabilité plus générale de l'économie dans la mesure où elle met les agents économiques à l'abri, en particulier les importateurs et les exportateurs qui sont plus particulièrement que d'autres sujets aux risques de change. Des techniques existent pour limiter les risques de taux de change, comme la technique de Termaillage. [...]
[...] Le principe de parité de pouvoir d'achat Principe selon lequel, au moins dans les pays à niveau de vie semblable et pratiquant entre eux des échanges importants, devrait exister une parité de pouvoir d'achat, c'est-à-dire que des paniers de monnaies soient égalisés par les pouvoirs d'achat. Le principe des parités de pouvoir d'achat est largement utilisé dans les statistiques internationales pour corriger les valeurs nominales, c'est-à-dire ce que l'on peut effectivement acquérir dans un pays avec la monnaie locale en comparaison aux pays industrialisés. Les taux de changes permettent donc des paniers de produits aux mêmes prix. [...]
[...] C'est à un certain terme que l'économie réelle ramène l'économie monétaire aux équilibres naturelles Des propositions théoriques diverses autour d'un principe d'équilibre Les tendances au sein du Système Monétaire International sont contradictoires. Un principe monétariste globalement prévaut selon lequel il ne faudrait pas agir sur les taux de change pour obtenir des effets sur les autres variables de l'économie mais au contraire, laisser les marchés et fixer les taux de change. De plus, l'orthodoxie des politiques publiques doit être surveillée pour garantir une stabilité naturelle. [...]
[...] Selon ce principe, les taux de change s'établissent ainsi en relation avec les fluctuations des prix intérieurs. Pour que la parité du pouvoir d'achat soit conservée, l'inflation forte d'un pays devra avoir pour conséquence la dépréciation proportionnelle de sa monnaie. Cette relation serait en quelque sorte symétrique. Les taux de change peuvent donc influer sur l'inflation et la dépréciation de la monnaie peut influer sur l'inflation. On remarque une relation symétrique entre les taux de change et l'inflation. En effet, la dépréciation d'une monnaie a pour effet de renchérir les importations faisant jouer une tendance inflationniste. [...]
[...] L'incidence des taux de change sur les flux des IDE semblent toutefois contredire en partie le principe des cercles vertueux des monnaies fortes. En effet, il semblerait que la dépréciation ou la sous-évaluation aient plutôt tendance à attirer les investissements venus de l'étranger dans la mesure où ils peuvent racheter à meilleur prix les édifices existants. Les pays à monnaie forte semblent émetteurs d'IDE. Il apparaît ainsi qu'une dissymétrie caractérise les IDE reçus et émis par l'Allemagne et le Japon. [...]
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