Face à la globalisation économique et aux révolutions technologiques du contexte concurrentiel complexe dans lequel elle évolue, la fonction de production devient de plus en plus stratégique, dans le mesure, où elle oblige à la maitrise d'un environnement instable.
Par ailleurs, en proie à une demande de plus en plus exigeante, l'entreprise a dûe revoir ses objectifs et est progressivement passée d'un objectif unique de productivité, à un objectif mixte de coût-qualité-délais-flexibilité, qui caractérise la meilleure réponse de la firme au consommateur (Efficient Consumer Response)
Ainsi, on parle aujourd'hui d'un processus de production complexe s'inscrivant dans une fonction transversale, c'est-à-dire qui doit faire converger et intégrer à sa propre finalité un ensemble de contraintes imposées par des fonctions complémentaires, annexes à la production (fonctions ressources humaines, marketing, logistique etc.).
[...] Par conséquent faut-il considérer le Toyotisme comme un prolongement du Taylorisme ou bien s'agit-il simplement d'une amélioration ? A la vue de ses mutations, doit-on parler aujourd'hui de post ou de néo Taylorisme : s'agit-il d'une révolution dans les modes d'organisation du travail ou simplement une évolution des techniques ? Dans une première, puis dans une seconde partie, nous exposerons les caractéristiques et le fonctionnement des principes des deux modèles étudiés (le Taylorisme et Toyotisme), puis nous analyserons quel lien caractérise le passage d'un système à l'autre, et leurs correspondances actuelles, illustrées par des exemples. [...]
[...] Tour à tour révolution des systèmes de production au cours du XXe siècle, Taylorisme et Toyotisme sont aujourd'hui finalement mêlés pour adapter leurs évolutions respectives aux mutations de la demande et aux contextes socioéconomique et culturel, dans lesquels ils coexistent. Bibliographie -Les nouvelles organisations du travail, Problèmes politiques et sociaux, la Documentation française. -Travail et emploi en France, sous la direction de J. Freyssinet, les Etudes, la Documentation française. -Management de la production, Anne Gratacap et Pierre Médan, Dunod 2e édition -Toyotisme, Shimizu Koichi, La Découverte -Du Fordisme au Toyotisme ? Les voies de la modernisation du système automobile en France et au Japon, sous la direction de J.H. [...]
[...] Dès lors, la transformation des systèmes de production de leur état initial (traditionnel) jusqu'à leur état actuel marque l'évolution des méthodes issues de l'OST. Deux tendances expliquent cette évolution ; on peut l'interpréter soit comme une mutation, soit comme une recomposition du Taylorisme. Ainsi, sommes-nous aujourd'hui confrontés à une organisation du travail plus proche de la tendance post ou néo taylorienne ? Pour comprendre cela il faut avant tout effectuer une distinction entre les secteurs d'activité, à savoir le secteur secondaire, de l'industrie (auquel se rapporte une application directe des systèmes de production énoncés plus haut) et le secteur tertiaire, des services. [...]
[...] Les systèmes de production : du Taylorisme au Toyotisme, révolution ou évolution ? Face à la globalisation économique et aux révolutions technologiques du contexte concurrentiel complexe dans lequel elle évolue, la fonction de production devient de plus en plus stratégique, dans la mesure, où elle oblige à la maitrise d'un environnement instable. Par ailleurs, en proie à une demande de plus en plus exigeante, l'entreprise a dû revoir ses objectifs et est progressivement passée d'un objectif unique de productivité, à un objectif mixte de coût-qualité-délais- flexibilité, qui caractérise la meilleure réponse de la firme au consommateur (Efficient Consumer Response) Ainsi, on parle aujourd'hui d'un processus de production complexe s'inscrivant dans une fonction transversale, c'est-à-dire qui doit faire converger et intégrer à sa propre finalité un ensemble de contraintes imposées par des fonctions complémentaires, annexes à la production (fonctions ressources humaines, marketing, logistique etc.). [...]
[...] Les équipements sont standardisés, les cadences sont imposées par le client aux caisses, ou par les machines en cuisine, la production est celle du juste à temps et chacun des équipiers est responsable du bon fonctionnement de sa zone. On retrouve donc dans le cas McDonald's tous les ingrédients du néo- Taylorisme : la standardisation des produits et des procédés, la contrainte du flux, la politique de la qualité, la pratique de la franchise Seuls les systèmes informatiques présentent un certain retard. [...]
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