Système social, crise économique, Etat providence, avancées non négligeables, recherche de compétitivité
On distingue habituellement deux types de systèmes sociaux : Le modèle Beveridgien (universaliste) et le modèle Bismarckien (corporatiste).
Beveredgien : L'état gère le système social, et le finance par l'impôt, au nom d'une solidarité universelle.
William Beveridge : Il publie des rapports, dont « full employment in a free society », il propose de libérer l'homme du besoin du berceau à la tombe. Les 6 génies malfaisants qui plongent les individus dans la pauvreté :
- manque de ressource ; la maladie ; la vieillesse ; l'ignorance ;le taudis ; le sous-emploi.
Il faut donc mettre en place un Welfare State universel, 3 principes : solidarité, universalité, unité.
L'état verserait une prestation unique quelque soit le risque subit, c'est un montant unique.
Ce système connaît son écho le plus fort dans les pays nordiques, « modèle suédois » de 3ème voie, à mis chemin entre capitalisme et communisme. Ces pays sont caractérisés par un financement par l'impôt (70% des dépenses sociales sont financées par les impôts). Mais donc fort impôt.
Depuis le milieu des années 1990 on observe une décélération de l'intervention publique.
[...] Une concurrence inégale et déloyale dans le monde entre les pays à forte PO et les pays peu développés à cet égard. Les produits des pays dont la PS est développée sont forcements plus chers. Le libre échange paraît alors compliqué. ( L'idée serait de compenser ces PO qui empêchent une plus large compétitivité en recherchant encore plus la compétitivité : cf. investissement de l'Etat Absence de compétitivité : cf. situation d'aujourd'hui avec les accords qui se multiplient entre syndicats patronaux et de travailleurs : débat sur la flexisécurité. [...]
[...] La situation de la santé aux USA s'est légèrement améliorée. ( Fonctionnement correct de ces systèmes ? Même si l'Etat providence connait une crise sans précédent depuis quelques années Une crise économique 1. Crise économique ( La montée des déficits : contraction des recettes et dérive structurelle des dépenses Depuis les années 1990 les comptes virent au rouge. Une dérive structurelle des dépenses alors que les recettes reculent (croissance diminue, les salaires diminuent, dualisme nouveau du marché du travail avec celui des petit boulots qui cotisent peu, de plus les politiques d'emplois consistent à alléger les charges sociales), qui ont plombé les comptes de la SECU d'autant que l'état compense mal. [...]
[...] Les politiques d'emploi permettent la requalification et la reconversion de la main d'œuvre. - Cela contribue aussi à stabiliser la demande intérieure : notamment en période de crise lorsque la demande privée vient à s'affaisser. Les dépenses publiques sont alors un amortisseur de crise. ( La crise de fin du 20ème siècle aurait été beaucoup plus violente sans l'état providence. Face à la crise, on observe d'ailleurs des différences entre les économies dans lesquelles on trouve un état providence et les autres. [...]
[...] - Laffer, côté désincitatifs des PO : trop d'impôts tue l'impôt ( Problème de l'asistanat. II- . Il n'en demeure pas moins que le système social a permis des avancées qui nécessitent d'être entretenues par la compétitivité Des avancées non négligeables 1. Les apports de la politique sociale - Recul des inégalités sociales : les inégalités qui résultent de problèmes tels que les maladies, maternité, vieillesse, perte d'emploi, ignorance, mal logement (les grandes sources génératrices d'inégalités). - L'état providence a contribué à l'édification d'une société plus juste : moins inégalitaire malgré tout. [...]
[...] Verticale : celle qui redistribue les revenus des riches vers les pauvres. En France, forte redistribution horizontale, mais faible redistribution verticale. Une crise de légitimité qui se superpose à la crise économique Le poids des prélèvements obligatoires, et sa concentration sur certaines catégories Quel seuil acceptable pour les PO ? - Pour Rosanvallon, la question du seuil tolérable est une question culturelle, il n'y a pas de limite objective, chaque époque, chaque société offre sa réponse à la question du seuil tolérable. [...]
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