Document synthétisant les théories économiques essentielles à connaître :
Courbe de Laffer, théorème de séparation, théorèmes de Modigliani-Miller, théorie de sélection de portefeuille, théorie (d'équilibre) des parités de pouvoir d'achat, théorie des zones monétaires optimales, théorie du cycle de vie, théorie du taux de change d'équilibre, théorie monétaire, théorie monétaire du surinvestissement, théorie monétariste, théorie quantitative de la monnaie.
[...] La vérification empirique de la courbe de Laffer a débouché sur des résultats controversés. Certaines études recourent aux expériences naturelles. Une autre méthode consiste à régresser la part du revenu imposable sur une liste de variables explicatives incluant les modifications des taux d'imposition, l'effet du cycle économique ainsi que d'autres variables. (Canto, Joines et Laffer) Théorème de séparation Les décisions d'un investisseur en matière de choix de portefeuille résultent d'un arbitrage entre la prise de risque et le taux de rendement anticipé. [...]
[...] L'économique doit alors traverser une période de chômage et de réajustements pour que puissent se rétablir les équilibres rompus par une politique monétaire " laxiste (Böhm-Bawerk, Hayek, Wicksell) Théorie monétariste Friedman, prix Nobel 1976 et père de cette théorie cherche à prolonger la théorie quantitative de la monnaie et à réfuter la théorie keynésienne. Ainsi, il soutient qu'à court terme, une augmentation de la masse monétaire se répercute sur le niveau général des prix mais également sur le volume de production car il n'y a pas plein emploi des facteurs de production. [...]
[...] C'est pourquoi il propose une règle monétaire, à savoir que la masse monétaire doit varier à un taux constant, égal au taux de croissance à long terme de la production nationale. (Friedman) Théorie quantitative de la monnaie Selon cette dernière, toute augmentation de la quantité de monnaie entraîne une augmentation des prix car la vitesse de la monnaie est constante (la demande de monnaie ne varie pas) et le volume des transactions est à son maximum en raison du plein emploi des facteurs de production. L'équation de cette théorie s'écrit : MV = PT. L'inflation est ainsi un phénomène strictement monétaire. [...]
[...] Courbe de Laffer L'objectif de cette courbe est de montrer l'existence d'un plafond de recettes fiscales. L'évolution des recettes fiscales est fonction du taux marginal d'imposition. L'augmentation du taux marginal d'imposition engendre, dans un premier temps, des recettes fiscales supplémentaires. Passé un point (point où les recettes fiscales sont maximales), l'augmentation du taux d'imposition entraîne une baisse des recettes fiscales jusqu'au point où le taux d'imposition est égal à 100%. La baisse du rendement de l'impôt s'explique, d'après les auteurs du modèle à l'origine de la courbe par la modification des comportements des agents : - d'une part, la hausse des taux d'imposition entraîne des effets désincitatifs sur le travail et l'épargne ce qui entraîne une baisse du volume de production. [...]
[...] L'équilibre macroéconomique interne est atteint lorsque l'économie est placée sur son sentier de croissance potentielle non inflationniste. L'équilibre macroéconomique externe, pour sa part, se définit comme le niveau "soutenable" du solde de la balance courante. Ce dernier dépend, d'une part, du niveau structurel de l'équilibre épargne - investissement structurel. Ainsi un déséquilibre entre épargne et investissement est autorisé tant que le stock d'actifs ou de passifs extérieurs est stable en part du PIB et permet de garantir la solvabilité de l'économie. [...]
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