Optimalisation patrimoniale, crise économique, Hannah Arendt, stratégie patrimoniale, exil fiscal
Les stratégies patrimoniales poursuivent plusieurs objectifs. Alors que certains investisseurs n'ont que pour unique but d'augmenter leurs actifs, d'autres ont un dessein plus complexe liant l'augmentation de la valeur des actifs avec la dévolution successorale aux héritiers.
Au regard des situations économiques des jeunes actifs et en l'état actuel de la médecine et du droit patrimonial français, il convient aujourd'hui d'anticiper la transmission du patrimoine ; c'est ainsi qu'en 2010, l'âge moyen des héritiers à la succession était de 55 ans.
C'est dans une telle perspective que la loi du 23 juin 2006 portant sur la réforme des successions et libéralités offre de nouveaux outils de gestion patrimoniale, facilitant ainsi une transmission prématurée des actifs détenus.
En cette veille d'élection présidentielle et en pleine crise économique européenne, nous sommes contraints de faire face à de nombreuses incertitudes. Comme l'écrivait Hannah Arendt, « contre l'imprévisibilité, contre la chaotique incertitude de l'avenir, le remède se trouve dans la faculté de faire et de tenir des promesses ».
Bien que l'incertitude s'oppose traditionnellement à la certitude, nous sommes certains que des bouleversements économiques et fiscaux vont intervenir.
Alors qu'à ce jour nous ne pouvons nous baser que sur des programmes et des objectifs de croissance instrumentalisés, il est de notre devoir d'anticiper en usant des meilleures stratégies patrimoniales encore en vigueur.
Afin d'assurer une transmission dans les meilleures conditions, il convient de faire fructifier son patrimoine tout en se protégeant des aléas de la vie personnelle ou professionnelle, tout en limitant, autant que faire se peut, son imposition. C'est ainsi que notre pensée de gestionnaire se rapproche de la formule latine « si vis pacem, para bellum » pouvant être traduite par « si tu veux la paix, prépare la guerre ».
[...] http://exonerationfiscale.com/ptz- http://www.francetransactions.com/impots/imposition-fiscalite-bourse- opcvm.html 31. [...]
[...] En ce qui concerne l'ISF, les œuvres d'art ne sont pas assujetties ; dans cette mesure, les montants consacrés à l'acquisition ne sont pas imposables. En ce qui concerne la taxation des plus-values, en cas de revente, le vendeur, s'il dispose d'une facture, peut opter soit pour la taxation forfaitaire de soit pour l'application du régime général des plus-values. S'il ne dispose pas de facture, le vendeur devra seulement payer la taxe de qui sera acquittée par l'intermédiaire pour le compte du vendeur. [...]
[...] Il faut toutefois rappeler que la réduction d'impôt sur le revenu pour un investissement dans un FCPI est prise en compte dans le plafond global des niches fiscales de 18.000 euros majoré de du revenu imposable pour l'année 2012. Après cinq années de détention, la plus-value est exonérée ; elle restera toutefois toujours soumise aux de prélèvements sociaux[28]. Un tel placement se révèle très intéressant afin d'une part de préserver et d'augmenter son patrimoine et d'autre part dans une perspective successorale. [...]
[...] En conséquence, le choix de l'exil fiscal ne doit actuellement pas être exclu des stratégies purement patrimoniales La donation des droits sociaux Outre les incertitudes nationales, nos politiques doivent répondre à une crise sans précédent en Europe ; afin de combattre au mieux le climat d'austérité de plus en plus présent, la Commission européenne a pour projet de créer une base d'imposition commune des sociétés. La réforme proposée par la Commission européenne instaure une base commune consolidée d'imposition des sociétés ; un tel projet viserait d'une part à relancer les économies locales lésées par les délocalisations et d'autre part à relancer la concurrence. [...]
[...] En effet, bien que les marchés financiers connaissent une instabilité cyclique, certaines valeurs phares des places mondiales sont sous-évaluées. Dans une telle mesure, certains gestionnaires pourraient avoir tendance à inciter leurs clients à placer une partie de leurs liquidités sur des valeurs dites sûres ou cycliques afin de profiter, en temps voulu, de la remontée des cours. Une telle stratégie reste toutefois une technique basée uniquement sur des pronostics ; c'est ainsi que certains préféreront investir sur des placements moins attractifs, mais permettant de réaliser d'une part des rendements certains et d'autre part des économies fiscales. [...]
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