Standardisation, entreprises, normalisation, économie
Ce dossier tentera d'aborder la question des Technologies Cognitives, non par une approche de leurs usages, ou par les divers transformations sociales engendrées par l'utilisation finale des TIC, mais par le développement même de ces technologies au sein de l'activité économique. Ainsi, le but de ce travail est de rendre compte des enjeux qui se trouvent en amont de l'apparition de ces technologies et tentera de montrer l'impact que peuvent avoir les stratégies d'entreprises sur le paysage informationnel.
[...] Le domaine matériel s'impose alors comme le vecteur principal du progrès des connaissances et de leurs promulgations. L'irruption de l'économie dans l'environnement numérique, avec ce que l'on a nommé plus tard la ‘bulle internet' a montré l'instabilité et la difficulté d'appliquer des concepts économiques basés sur la matière et les transposer à ce qui n'est pas ‘palpable'. Pourtant, nous ne pouvons plus faire un clic dans un espace virtuel sans tomber un moment ou un autre sur le mot : Licence. [...]
[...] ) et prérequis (observations, expériences, connaissances de manière générale . ) que la personne peut mobiliser pour enfin, avoir les dispositions cognitives nécessaires à la création. Alors comment en est-on arrivé à légitimer le droit de posséder un procédé, une technique, une connaissance et à trouver un réel intérêt à le garder secret ou à stratégiser son partage ? Les diverses organisations économiques au cours de l'histoire ont en commun d'avoir instauré le principe d'échanges et par extension, la valeur de l'échange (valeur d'usage, symbolique ou monétaire). [...]
[...] L'économie réelle que permet ce type de démarche commence doucement à faire ses preuves. CONCLUSION : Il se dessine ainsi dans l'univers des technologies cognitives des logiques d'actions conflictuelles qui ne semblent pas prêtes à s'effacer, tout au contraire. Un paradoxe a ainsi été créé entre l'apparition des mesures de protections pour se prémunir des ‘pirates' dont l'activité mettait réellement en péril la santé de certaines entreprises, et des utilisateurs captifs qui, lassés de ces restrictions, deviennent les pirates de demain. [...]
[...] Le champ de la documentation y voit non seulement une menace pour le partage des connaissances, mais aussi leurs propres disparitions. Le concept d'interopérabilité nécessite alors d'être repensé socialement. Nous avons vu que les moyens techniques dont nous disposons répondent à deux grandes logiques liées mais pourtant ambivalentes, voire contradictoires . Partant de ce principe, il faut reconnaitre l'utilité pratique des standards et l'additionner à la puissance informationnelle que peut avoir un réseau intégralement interopérant (interopérabilité maximum). Les droits de propriété dans l'espace immatériel sont comme des clôtures dans un champ (cf annexe) mais elles ne sont finalement qu'une vue de l'esprit à travers un critère exclusivement économique. [...]
[...] Toutes les données sous DPI sont sujettes à ces pratiques. Le but étant le respect des droits (d'auteur et de marque en grande majorité), la démarche est par conséquent économiquement justifiée. Mais les DRM en soi ne peuvent fonctionner sans le support permettant de les reconnaitre. Ainsi, au-delà de la sphère des données brutes, nous trouvons engagés dans le même processus, les logiciels de traitement de ces données (lecteur, encodeur, décodeur, convertisseur . Un traitement DRM se fait maintenant dans le matériel de stockages numériques, avec par exemple Scandisk et sa technologie TrustedFlash qui permet de détecter l'étiquette de chaque fichier et appliquer les termes de sa licence. [...]
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