Le régime de productivité synthétise l'impact de l'ensemble des formes institutionnelles sur la dynamique des gains de productivité. Donc, si les formes de la division du travail importent, la nature de la concurrence entre producteurs, ainsi que l'insertion dans le régime international (c.-à-d. la « contrainte extérieure ») agissent aussi de façon primordiale.
Par contre, dès lors que le salariat devient la principale forme d'activité économique, la nature de la rémunération des salariés intervient dans la formation de la consommation, composante du régime de demande. Mais d'un autre côté, le volume de l'investissement, définissant le volume de l'offre et donc le régime de productivité (donc aussi le niveau de l'emploi) constitue aussi l'autre composante du régime de demande.
En définitive, la solution du modèle peut être organisée autour d'une question centrale et simple : d'où proviennent les gains de productivité ?
Une partie de la résolution peut associer ce trend des gains de productivité à n'importe quel niveau de croissance du produit (Régime de productivité = relation I).
Une seconde question se résume par : comment les gains de productivité sont-ils partagés entre salaires et profits ? Une autre partie de la résolution du modèle permet d'associer la croissance de la demande avec chaque rythme de gains de productivité (Régime de Demande = relation II). Nous obtenons donc deux relations inverses l'une de l'autre.
Une partie de la résolution peut associer ce trend des gains de productivité à n'importe quel niveau de croissance du produit (Régime de productivité = relation I). Une seconde question se résume par : comment les gains de productivité sont-ils partagés entre salaires et profits ? Une autre partie de la résolution du modèle permet d'associer la croissance de la demande avec chaque rythme de gains de productivité (Régime de Demande = relation II). Nous obtenons donc deux relations inverses l'une de l'autre.
[...] D'où une tendance du régime de productivité (relation à faire un mouvement vers le haut. Mais dans le même temps, la production de masse à tendance à faire de plus en plus dépendre l'investissement de la consommation des ménages. Par conséquent, le régime de demande (relation II) change profondément, effectuant une rotation vers le bas Les hypothèses sont maintenant : d>0 et importants rendements croissants à l'échelle, liés au taylorisme 0 et l>0 ( une formation des salaires encore concurrentielle (iii) v>0 et u0 et b>0 ( le fordisme offre la possibilité d'importants rendements croissants à l'échelle et l MAIS u 1 + (iii) v décroissant, u croissant = retour du motif de profit pour investir IV Les particularités d'un régime de croissance tiré par la finance IV L'ensemble des formes institutionnelles est affecté L'évolution du capitalisme américain de la fin des années 90 laisse entrevoir les caractéristiques dominantes d'un capitalisme tiré par la financiarisation et comment l'ensemble des formes institutionnelles[1] est concerné : Privilégier la valeur pour les actionnaires affecte directement les modes de gouvernance des firmes. [...]
[...] La compatibilité entre les formes institutionnelles est donc primordiale. Il apparaît aussi que dans les économies encore dominées par la relation salariale, les effets de la globalisation financière peuvent être à l'opposé de ceux observés dans une économie où le comportement des ménages gouverné par la possession active financière prévaut sur l'utilisation du revenu retiré de l'activité salariée. Cela permet de rendre compte de la persistance de différents modes de régulation, même à l'ère de la globalisation. Le modèle USA n'a pas de raison de s'imposer, des systèmes économiques sont aussi performants : ceux d'Europe du Nord p. [...]
[...] Alors il faut craindre la déstabilisation et des crises financières majeures de plus en plus rudes aux USA. Quant au rôle de la BC dans la prévention de l'émergence des bulles spéculatives, il semble que la FED soit une exception, alors que dans l'UE et en Asie comme en Amérique du Sud, le rôle de la BC est encore focalisé sur la stabilité des prix. La crise actuelle vient confirmer l'extrême risque d'instabilité, la possibilité de déboucher sur une crise systémique. [...]
[...] Une seconde question se résume par : comment les gains de productivité sont-ils partagés entre salaires et profits ? Une autre partie de la résolution du modèle permet d'associer la croissance de la demande avec chaque rythme de gains de productivité (Régime de Demande = relation II). Nous obtenons donc deux relations inverses l'une de l'autre Retrouver la périodisation historique du capitalisme 1 Le XIXe siècle : rendements croissants modérés et croissance tirée par l'investissement Comme déjà évoqué précédemment cette période se caractérise par la pénétration de nouvelles méthodes de production, à travers un investissement industriel en expansion rapide. [...]
[...] Ainsi, tous les éléments de la demande finale sont concernés par cette domination de la finance. IV Une modélisation macrodynamique dans une économie pleinement financiarisée Cela permet d'avoir une solution graphique simple qui exprime l'équilibre de court terme configurations apparaissent : CAS 1 : Une financiarisation modérée du régime fordiste où la norme de profitabilité a un impact négatif sur à la fois les employés ET l'ensemble de l'économie. Ainsi tant le système de demande que le système de rémunérations souffrent des conséquences défavorables de cet accroissement de la financiarisation, de sorte que l'équilibre de court terme est plus défavorable que le point de départ (E1). [...]
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