Suite de la citation à commenter: "... Il n'est pas évident que tous ceux qui ont à appliquer le droit de la concurrence aient conscience de s'appuyer sur un modèle extrêmement précis reposant sur la méfiance vis-à-vis de la grande taille, la primauté de la concurrence par les prix et l'analyse de court terme."
Depuis le 19ème siècle, et même auparavant avec les mercantilistes, il y a eu de nombreuses théories économiques d'inspiration classiques ou keynésiennes avec des raisonnements rationnels et toujours très structurés qui se sont succédés. Par exemple le modèle d'équilibre général avec une concurrence monopolistique sur certains marchés peut être considéré comme plus pertinent que le modèle Walrassien avec concurrence pure et parfaite. Mais au vingtième siècle, l'économie est loin de ce structuralisme.
Selon J.PIAGET, le concept de structure en économie correspond à l'importation de régularité « données » par le social dans la théorie économique.
Le courant de pensée structuralisme est l'ensemble des économistes qui étudient l'économie du développement. Ils tendent à critiquer l'approche walrasienne qui est fondée sur l'irréalisme.
Le monde social est peuplé de conflits, d'antagonismes, d'irrationalité dans les comportements économiques. Les économistes doivent tenir compte de nombreux facteurs changeant et imprévisibles afin de ne pas faire de prédictions erronés et dangereuses.
Ces facteurs peuvent être les rapports de force politique ou encore les contraintes sur le taux de change du fait de internationalisation.
Dans quelle mesure les travaux des économistes structuralistes ont une vision réelle et exacte de l'économie industrielle ?
Dans une première partie nous verrons que la vision structuraliste de l'analyse économique qui est « appliquée de manière assez brutale », est un point de vue réel et objectif ; dans une seconde partie, nous verrons que cette vision a des limites car il existe de nouvelles théories tout aussi valables.
[...] Nous verrons tout d'abord, la théorie des coûts de transaction, puis la théorie des droits de propriété ; ensuite nous étudierons la théorie de l'agence, et enfin la théorie de la firme japonaise. la théorie des coûts de transaction Tout d'abord, nous observons la théorie des coûts de transaction. Cette approche est développée par O.E. WILLIAMSON; elle explique comment se forment les institutions économiques capitalistes. D'une part, il étudie les hypothèses de comportement réalistes : Tout d'abord, le comportement d'un individu est rationnel mais limité. L'incomplétude des contrats est inévitable, l'exécution du contrat est capitale. [...]
[...] En revanche dans les pays à prix administrés, le système encourage des stratégies de prolifération des marques et de différenciation par voie d'imitation bien avant l'expiration des brevets. Ces systèmes à prix administrés ont tendance à étouffer la concurrence par les prix, à protéger les entreprises moins efficientes et à encourager des stratégies d'innovation par imitation. La méfiance des entreprises de grande taille En ce qui concerne la méfiance de la grande taille des entreprises, la loi antitrust est l'exemple même de la défense du droit de la concurrence. [...]
[...] D'une part, les entreprises acquises peuvent perdre leur expertise, car elles ont du mal à se retrouver dans l'organisation et la culture de l'entreprise absorbante. Ensuite lorsqu'une entreprise est rachetée, des activités disparaissent du fait de la rationalisation et la disparition des activités existant déjà dans l'entreprise absorbante. D'autre part, les salariés ont peur d'une flexibilité du travail qui les obligerait éventuellement à devenir chômeur. Ils sont en phase d'incertitude, ils doivent s'adapter à une nouvelle culture. La concentration a toujours un coût social et économique. Lorsque les entreprises cherchent à augmenter leur taille, la concurrence va être affectée. [...]
[...] Selon l'économiste britannique J M KEYNES étudie l'économie à court terme et dans un cadre national, car selon lui à long terme nous serons tous morts L'analyse économique libérale est essentiellement fondée sur l'étude de comportements d'agents individuels, c'est une approche dite micro- économique ; l'analyse keynésienne concerne des données globales (emploi global, demande et offre globale, investissements globaux, etc.) et les relations qui existent entre elles, elle concerne un large domaine de l'économie, il s'agit de macro-économie. KEYNES conçoit l'économie comme un système dans lequel circulent des flux. [...]
[...] Traité sous forme d'une dissertation entièrement rédigée, avec un plan apparent et justifié dès l'introduction, la problématique suivante Sujet 1 Selon l'économiste français Michel GLAIS, aujourd'hui, une vision très structuraliste de l'analyse économique est appliquée de manière assez brutale. Il n'est pas évident que tous ceux qui ont à appliquer le droit de la concurrence aient conscience de s'appuyer sur un modèle extrêmement précis reposant sur la méfiance vis-à-vis de la grande taille, la primauté de la concurrence par les prix et l'analyse de court terme. [...]
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