Depuis la fin de la guerre froide et l'effondrement de l'ex URSS, les anciens pays satellites sont sortis d'une économie de type « socialiste » pour se diriger vers une économie de marché.
Lorsque j'étais scolarisé en Terminale B, on voyait l'économie socialiste comme une application de la théorie marxiste en opposition avec le libéralisme de type néoclassique (une faible intervention de l'état) ou celui pratiqué en France et en Allemagne plus proche des théories Keynésiennes. En effet, John Maynard Keynes (1883-1946) a proposé une théorie opposée à la théorie des économistes néoclassiques pour qui le marché est autorégulateur. Pour Keynes, plus la demande effective (le volume de production que les entreprises mettent effectivement en œuvre après avoir anticipé la demande de biens futurs) est élevée, plus les besoins de main d'œuvre seront important et plus le taux de croissance sera élevé. L'investissement permet de soutenir ou de modérer cette demande effective par le biais du taux d'intérêt et par l'efficacité marginale du capital (le profit escompté d'un surcroît d'investissement). C'est pour ces raisons que l'état a un rôle à jouer pour fixer le niveau des taux d'intérêts. C'est une conception macroéconomique opposée à la vision microéconomique des libéraux. Du niveau d'investissement dépend le niveau d'emploi, de revenus, de la consommation des ménages et donc de croissance. La politique monétaire est le centre d'intérêt d'un gouvernement tourné vers un libéralisme de type Keynésien.
Pour Karl Marx, le développement du capitalisme se fait au détriment du salaire de la main d'œuvre et de la demande. Ainsi, la réduction des salaires pour maintenir les profits est néfaste à la classe ouvrière en renforçant le prolétariat. L'intérêt pour lui est de renverser le capitalisme afin d'instaurer un ordre social différent (le socialisme). Le prolétariat étant dépourvu de toute propriété ne peut revendiquer la propriété collective des moyens de production. Comme il représente la majorité de la population, il peut réaliser cette appropriation du capital. L'ex URSS a été largement inspirée par cette théorie de même que les futurs gouvernements communistes des pays satellites.
La Roumanie était un pays florissant avant la seconde guerre mondiale, tournée plutôt vers le capitalisme. Puis à l'arrivée au pouvoir des communistes toutes les entreprises ont été nationalisées avant de devenir une dictature les plus dure en Europe. La chute en 1989 de ce régime pousse les gouvernements roumains successifs à prendre des mesures pour adapter l'économie roumaine à une économie de marché. Etudier cela revient à comprendre la transition économique du socialisme vers le libéralisme.
Nous analyserons dans une première partie les spécificités de l'économie roumaine avant la révolution d'un point de vue politique, historique et économique.
Dans une seconde partie, nous verrons que la transition économique s'est appuyée sur l'industrie et sur des décisions macroéconomiques.
Enfin, dans la dernière partie, nous prendrons l'exemple de la grande distribution pour remarquer que la Roumanie est entrée à ce jour dans une économie de marché.
[...] L'éclatement des circuits de distribution confère aux entreprises un fort pouvoir de négociation. Il s'accompagne aussi d'une faible intégration de l'amont en raison de la faiblesse des productions nationales en produits agricoles. Ceci accroît donc la dépendance des entreprises vis-à-vis des fournisseurs étrangers. Au niveau interne, l'une des principales caractéristiques des entreprises algériennes concerne leur faible taux d'apprentissage. Ce dernier découle directement de la récente émergence des entreprises, c'est-à-dire de leur histoire, et indirectement de la faible intensité concurrentielle sur le marché. [...]
[...] En revanche, l'analyse de significativité des coefficients de régression que nous avons effectuée à l'aide de la procédure Bootstrap fait ressortir un certain nombre de t de Student inférieur aux seuils théoriques. Par conséquent, une partie des coefficients de régression obtenus par la méthode PLS Path Modeling ne sont pas statistiquement significatifs. L'examen de la matrice des corrélations entre les variables latentes explicatives montre que le modèle souffre d'un problème de multicolinéarité. La solution la plus généralement adoptée consiste à supprimer toutes les variables explicatives responsables de la multicolinéarité. [...]
[...] La prééminence des facteurs de l'industrie et des ressources tangibles au détriment des ressources intangibles dans l'explication de l'innovation dans un contexte de faible maturité de marché soulève deux remarques essentielles. En premier lieu, l'histoire conditionne le niveau d'apprentissage des entreprises, importante source de construction des ressources intangibles. En second lieu, l'adoption de l'économie de marché comme nouveau système de régulation économique a permis à la modification d'une demande, longtemps restée latente, en une demande réelle. Une faible accumulation d'apprentissage dans les entreprises conjuguée à une forte croissance du marché a induit une hiérarchisation des facteurs explicatifs. [...]
[...] An Examination into the Causal Logic of Rent Generation: Contrasting Porter's Competitive Strategy Framework and the Resource-Based Perspective, Strategic Management Journal 10: 907- 934. Stieglitz, N ; Heine, K (2007). Innovations and the role of complementarities in a strategic theory of the firm. Strategic Management Journal, 1-15. Symeonidis, G. (1996), Innovation, taille de l'entreprise et structure du marché: hypothèses schumpetériennes et quelques nouveaux thèmes Revue économique de l'OCDE, 27. Tenenhaus Gauchi J.P, Menardo (1995). Régression PLS et applications, Revue Statistique Appliquée 7-63. Wernerfelt B. (1984). [...]
[...] Dans les pays en développement, et plus particulièrement en Algérie, l'environnement des entreprises reste encore faiblement concurrentiel en raison de leur récent passage à une logique d'économie de marché dans le début des années 1990. Comment s'analyse l'innovation lorsque les entreprises et leur environnement se caractérisent par un certain nombre de spécificités, différentes de celles observées dans les pays industrialisés ? Cette question est analysée sous l'angle des deux approches dominantes en management stratégique, le cadre d'analyse de M. Porter, et la RBV. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture