Traditionnellement, le consommateur est un agent économique considéré comme accompli, final. Touchant un revenu, il peut satisfaire un certain nombre de ses désirs en fonction de son pouvoir d'achat. De nombreux économistes décrivent l'agent économique comme calculateur et maximisateur. En effet, le recours au thème de la rationalité est très courant dans les analyses économiques. Le choix de cette hypothèse est lié à l'idéologie économique dominante, cependant, certains auteurs mettent en doute ce concept. Alors, en quoi peut-on dire que la rationalité dans les comportements économiques est une hypothèse recevable en sciences économiques ?
[...] En effet, le recours au thème de la rationalité est très courant dans les analyses économiques. Le choix de cette hypothèse est lié à l'idéologie économique dominante, cependant, certains auteurs mettent en doute ce concept. Alors, en quoi peut-on dire que la rationalité dans les comportements économiques est une hypothèse recevable en sciences économiques ? L'étude des fondements de la rationalité nous conduira non seulement à étudier sa place centrale dans l'étude des comportements économiques mais aussi son caractère contesté et peu descriptif. [...]
[...] Cependant la rationalité individuelle doit être reliée à la rationalité du système. Dans l'optique néo classique, cette rationalité est liée au choix d'un critère normatif, comme nous avons pu le voir auparavant avec l'optimum de Pareto. Nous avons pu voir que la place de la rationalité dans les comportements économiques est très importante, elle l'est pour de nombreux auteurs qu'ils soient ou non d'obédience libérale. Mais ce système permettant de mettre en lumière des théories semblent contestable et peu descriptif d'une réalité économique. II. [...]
[...] Comme le souligne J.P Dupuy, l'agent rationnel se trouve en fait dans un vide social l'homo oeconomicus est détaché de tout ce qui fait de lui un être sociologique : vie en société, influences, imitations Le caractère très irréaliste de ces hypothèses conduit les économistes à tenter de modéliser les comportements plus proche de la réalité. La remise en cause de la rationalité paramétrique conduit à étudier les comportements stratégiques en situation d'interaction, grâce notamment aux apports de la théorie des jeux. Cette théorie montre que en situation d'incertitude, la résultante des décisions individuelles rationnelles à une situation collective sous optimale. [...]
[...] Comme Keynes le disait, il n'est pas certain que les agents individuels soient tout à fait rationnels, il est d'ailleurs possible pour Keynes que l'action régulatrice de la puissance publique soit préférable au libre jeu de l'initiative individuelle. Ainsi, même si le concept et l'hypothèse de la rationalité dans les comportements économiques est placée au centre des études économiques, elle semble aussi sujette à de nombreuses et virulentes critiques. Le comportement maximisateur des agents économiques est utilisé pour sa commodité quelques fois même pour sa simplicité. [...]
[...] Finalement s'il on reprend l'exemple d'une entreprise sur un marché, les biens les plus demandés par les consommateurs sont produits en quantité suffisante, au prix le plus bas possible en maintenant un profit maximal pour l'entreprise, cet équilibre est dit paréto-optimal Voilà notamment ce à quoi peut contribuer le comportement rationnel des agents économiques. La définition de la rationalité est particulière, en effet comme le disait M. Allais un homme est réputé rationnel lorsqu'il poursuit des fins cohérentes et qu'il emploie des moyens appropriés aux fins De plus, comme nous l'avons remarqué en étudiant l'optimum de Pareto, le concept de rationalité dans les comportements économiques semble avoir une place centrale. [...]
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