Est-ce que tout le monde distingue clairement RI, économie de marché et capitalisme ?
- économie de marché : il a toujours existé une économie de marché (foires, caravanes...) ; le terme économie de marché est synonyme d'économie de l'échange ; elle est modélisée par l'équilibre général qui s'ajuste par les prix (Walras = Arrow/Debreu) ; cependant le marché ne suffit pas à l'essor de la production (imaginez une économie composée uniquement de commerçants).
- capitalisme : rentabilisation de capitaux par le rapport salarial (définition Côme Segretain) ; on va voir les définitions de Weber, Schumpeter et Marx (...)
[...] - capitalisme : rentabilisation de capitaux par le rapport salarial (définition Côme Segretain) ; on va voir les définitions de Weber, Schumpeter et Marx. A Deux approches de la RI 1 L'approche en termes de «take off : décollage C'est une approche de l'économiste Rostow (1916-toujours vivant), théoricien de la croissance. Il met en évidence à l'aide de statistiques la période, plutôt courte, durant laquelle on assiste au décollage de l'économie. On assiste à un changement de rythme dans la croissance économique : développement d'une croissance très faible à une croissance forte. [...]
[...] Alors qu'aujourd'hui tous la plupart des vêtements viennent d'Asie vers l'Europe. Les styles de consommation Les gens recherchent les biens de luxe, même quand ils sont pauvres. Il y a des effets de mode. Il faut que la population intègre les innovations dans sa consommation. Par exemple, les indiennes, toiles de coton imprimées, vont connaître un succès foudroyant. Pour ceux que ça intéresse, David Flacher vient de soutenir une thèse d'économie à Dauphine sur le rôle de la consommation dans la révolution industrielle. [...]
[...] B les conditions de l'industrialisation : du coté de l'offre Inventions et innovations On observe une croissance brutale des dépôts de brevets. Mais ce qui est important ce n'est pas l'invention, c'est l'innovation. Une innovation est intégrée dans un processus de production par un entrepreneur. Le passage de l'invention à l'innovation est souvent très lent. On remarque que le secteur de l'industrie textile est le secteur qui a subit la plus forte croissance, le plus fort investissement. Mais pourtant, cette industrie adopte lentement les innovations. La machine à filer attend 35 ans avant d'être utilisée. [...]
[...] La demande de biens de consommation augmente, alors que l'offre est rigide, donc les prix augmentent et mécaniquement, le profit espéré augmente. Au début, le taux de profit dans l'industrie cotonnière est de 1000% (c'est un ordre de grandeur, permet de fixer les idées mais mériterait d'être circonstancié). Le modèle néoclassique décrit bien ce qui s'est passé : des prix élevés attirent les entrepreneurs jusqu'à rendre les taux de profit plus bas. Tant qu'un nouveau secteur ne se crée pas, un relais de croissance, le niveau de développement est bloqué et l'accumulation de capital stagne. [...]
[...] A la limite il rejette l'idée même de révolution industrielle. Causes multi-factorielle contre prédominance du progrès technique Selon Braudel, on ne peut pas résumer un bouleversement aussi profond et durable par rapport à un facteur unilatéral, il existe plusieurs facteurs. Démographie, modification de la demande, taille de la demande, des goûts, facteurs militaires, révolution commerciale - C'est l'accumulation de ces facteurs et surtout leurs interactions qui jouent. - C'est en Angleterre que tous les facteurs sont réunis : il n'y a aucuns obstacles au déploiement de la RI Les facteurs traditionnellement mis en avant pour expliquer la RI A Causalité croissance / démographie ? [...]
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