Revenu, consommation, épargne

Résumé du document

Cet exposé fait le point sur toutes les analyses économiques théoriques et empiriques sur les thèmes centraux que sont Revenu, Consommation et Epargne. Des revenus primaires au revenu disponibles, des différentes approches du salaire à la théorie de la répartition en passant par la théorie de la justice, cette fiche balaie pour ces trois thèmes les élements essentiels à retenir pour toutes personnes faisant des études en économie. Approche complète.

Extraits

[...] Or Keynes constate alors que la main-d'œuvre résiste ordinairement à la baisse des salaires nominaux, il n'est pas dans ses habitudes de réduire son travail à chaque hausse des prix des biens de consommation ouvrière p. 34). C'est pourquoi Keynes considère l'hypothèse néo-classique comme arbitraire p. 39). L'illusion monétaire s'oppose au postulat traditionnel d'homogénéité selon lequel la fonction d'offre de travail serait indépendante des prix nominaux (c'est-à-dire, en termes techniques, serait homogène de degré zéro). Léontieff avait, dès 1936, clairement opposé l'hypothèse fondamentale de Keynes l'illusion monétaire au postulat d'homogénéité Les négociations salariales entre employeurs et salariés portent donc sur le niveau des salaires nominaux (Keynes [1936], p. [...]

[...] Les analyses du patrimoine sont a cheval entre les revenus et l'épargne. Je vous propose de l'aborder ici mais vous trouverez plus de détails dans L'épargne Comportement d'épargne. La répartition du patrimoine est fortement inégale, bien plus que la répartition des revenus. L'importance des inégalités patrimoniales s'explique d'abord par un effet de structure. : à taux d'épargne identique, les ménages qui ont un revenu élevé accumulent plus rapidement un patrimoine que les ménages à bas revenu, car les montants épargnés sont plus élevés. [...]

[...] May [1949], p note 4a et Lapidus [1993], p. 5). A quoi servent les différentes formes de salaire ? Pour Marx, les formes de salaire ne changent rien à la nature du salaire, qui est toujours l'expression de l'exploitation ; elles sont des dispositifs plus ou moins favorables au développement de la production capitaliste (Marx, [1867], chap. xxi, p. 396). Ainsi, le salaire au temps présente l'inconvénient de ne pas être un équivalent exact de la dépense effective de la force de travail, car il ne correspond pas à une production déterminée : plus la base de calcul du salaire au temps est longue et se rapproche de l'année, plus le salaire diverge de la valeur effective de la force de travail. [...]

[...] Les bourgeois représentaient un monde conventionnel et pratique. Les bohèmes étaient des esprits libres se moquant des conventions. Mais je suis revenu dans une Amérique où bohèmes et bourgeois ne faisaient plus qu'un. Le conflit fait place à une troisième culture. L'élite bobo n'hésite pas à investir d'énormes sommes dans des objets qu'ils jugent indispensables, mais pour eux il est intolérable d'investir dans ce qui est accessoire, les choses que nous désirons pour nous sentir supérieur aux autres. Seuls les parvenus se ruinent en produits de Luxe. [...]

[...] La première analyse statistique des budgets, réalisée par Engel, est publiée en 1857, dans Les conditions de la production et de la consommation du royaume de Saxe. Engel veut, dans cet ouvrage, de critiquer Malthus et ses théories. Il explique pour cela que les besoins sont très variables et la production aussi. Engel, qui travaillera avec Marx, pense qu'il faut répartir les forces productives à l'intérieur d'une économie selon la part du budget consacrée aux produits. Si 70% du budget est utilisé pour l'alimentation de la population active devrait se trouver dans cette production ! [...]