Reprise économique, pays industrialisés, BCE banque centrale européenne, réformes, pays anglo-saxons, OCDE organisation de coopération et de développement économiques, Japon, politique, Allemagne, études économiques
Deux tendances de fond viennent caractériser la situation de l'ensemble des pays industrialisés. L'on constate tout d'abord moins de freins à la croissance à la suite des politiques accommodantes menées dans de nombreux pays. De plus, profitant de la baisse des stocks de capitaux et de faibles capacités excédentaires, la production industrielle des pays avancés a rebondi et a ainsi permis à l'investissement de repartir à la hausse.
[...] En revanche, la croissance demeure atone du fait de décisions politiques conjoncturelles. L'activité japonaise a en effet fortement ralenti consécutivement à la hausse du taux de la TVA décidée le 1er avril 2014. D'autre part, plusieurs éléments mettent en évidence la faiblesse de la reprise japonaise une reprise constatée de la production à la fin 2014 grâce aux exportations, mais leur contribution à la croissance japonaise reste très faible malgré une forte dépréciation du yen ; un investissement productif atone malgré des réserves de liquidité et des bénéfices En zone euro, la politique accommodante de la Banque centrale européenne a permis de soutenir la reprise, encore trop hétérogène cependant. [...]
[...] Des réformes nécessaires Les pays de la Zone euro ne pourront retrouver les chemins d'une croissance à long terme plus favorable sans mener des réformes structurelles sur les différents marchés, à l'image des réformes suédoises du début des années La crise des dettes souveraines au sein de la Zone euro certes, permis d'importantes avancées en termes de gouvernance macroéconomique de la zone (adoption du six-pack en 2011, mise en place du mécanisme européen de stabilité financière, adoption du TSCG en 2012). Toutefois, ces mécanismes ne sauraient se suffire à eux-mêmes. Par ailleurs, une relance par la demande n'apparaît plus envisageable dans un contexte budgétaire encore fortement dégradé par les politiques expansionnistes (alors nécessaires) lancées immédiatement après la crise. [...]
[...] L'activité reste dynamique dans les pays anglo-saxons, aux États-Unis, ainsi qu'au Royaume-Uni ( de chômage en 2015 aux EU au RU). Ils connaissent en effet des taux de croissance plus élevés que la moyenne des pays de l'OCDE depuis le printemps 2014 ( en 2015 au Royaume-Uni et aux États-Unis). Les activités américaine et britannique sont portées par le dynamisme de leur demande interne. Au Royaume-Uni, l'économie d'après crise a pu être soutenue grâce à l'effet conjugué de politiques monétaires et budgétaires expansionnistes. [...]
[...] Dans ce contexte et face aux risques qui pèsent sur un retour durable à la croissance, les pays doivent accompagner leurs mesures de retour à la croissance de réformes structurelles sur les marchés des biens et services et du travail. I. La reprise économique La reprise économique dans les pays industrialisés s'est effectuée de manière très hétérogène. ( 1.1 ) Démontrée par les études économiques, la mise en œuvre de réformes structurelles dans certains États explique en partie ces disparités. A. [...]
[...] Reprise économique dans les pays industrialisés : caractéristiques et risques Deux tendances de fond viennent caractériser la situation de l'ensemble des pays industrialisés. L'on constate tout d'abord moins de freins à la croissance à la suite des politiques accommodantes menées dans de nombreux pays. De plus, profitant de la baisse des stocks de capitaux et de faibles capacités excédentaires, la production industrielle des pays avancés a rebondi et a ainsi permis à l'investissement de repartir à la hausse. Ce rebond est facilité par des taux d'intérêt très bas, et des conditions de financement très largement assouplies. [...]
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