L'Espagne va mieux. Après des années difficiles entre 2008 et 2013 où l'économie espagnole avait été secouée par la crise économique et financière qui avait mis à genoux son secteur du BTP puis la crise de la dette souveraine grecque qui avait fait craindre à une explosion de son système bancaire, le pays sort peu à peu la tête de l'eau et retrouve des indicateurs économiques positifs. L'Espagne souffrait alors d'un taux de chômage très élevé (24,5% en 2014, 26,1% en 2013) et une explosion de sa dette publique (38,9% du PIB en 2006, 99,3 en 2014) dû au recours aux stabilisateurs automatiques mais aussi à une forte augmentation du taux d'intérêt de sa dette.
[...] Par ailleurs, l'Etat espagnol a cherché a mené une politique économique et fiscale visant à stabiliser son niveau de dette publique en réduisant son déficit par l'augmentation des recettes fiscales d'une part et la réduction des dépenses publiques. Ces dernières ont ainsi baissé de 22% en 5 ans dans les domaines régaliens mais aussi de 10 à 30% dans la culture, la santé ou encore l'éducation. Cette compression de la dépense publique a été faite avec précaution et sur une période importante afin de na pas générer de choc trop brutal sur la demande. [...]
[...] Dans ce cadre, l'Espagne aurait un intérêt important à mener des politiques de simplification et une rationalisation du cadre règlementaire qui permettrait le développement d'entreprises innovantes dans le domaine. Parallèlement, l'Espagne devrait mieux répartir les efforts fiscaux afin de profiter d'une économie plus durable tant sur le plan social qu'économique. A titre d'exemple, la fiscalité touchant l'emploi a été augmentée entre 2012 et 2015, notamment afin de limiter les déficits alors même que les taxes liées à la protection de l'environnement ont chuté sur la même période. [...]
[...] Un assainissement des comptes publics est donc en marche qui a permis, de stabiliser la dette publique espagnole à environ 99,2% en accord avec l'un des objectifs du programme Europe 2020. Cependant, la politique espagnole de réduction des déficits n'a pas été sans conséquences sur la situation sociale en Espagne qui continue d'afficher un taux de chômage, certes en baisse, mais toujours important, particulièrement chez les moins de 28 ans. Parallèlement, la baisse des dépenses publiques dans des secteurs comme la recherche ou encore l'éducation nationale et l'enseignement supérieur qui pourrait limiter la croissance future du pays. [...]
[...] Une reprise économique aux méthodes de court terme. L'Espagne va mieux. Après des années difficiles entre 2008 et 2013 où l'économie espagnole avait été secouée par la crise économique et financière qui avait mis à genoux son secteur du BTP puis la crise de la dette souveraine grecque qui avait fait craindre à une explosion de son système bancaire, le pays sort peu à peu la tête de l'eau et retrouve des indicateurs économiques positifs. L'Espagne souffrait alors d'un taux de chômage très élevé en en 2013) et une explosion de sa dette publique du PIB en en 2014) dû au recours aux stabilisateurs automatiques mais aussi à une forte augmentation du taux d'intérêt de sa dette. [...]
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